mardi 6 février 2018

Le doute s’installe, les problèmes perdurent



Les deux élections partielles qui viennent d’avoir lieu dans le Val d’Oise confirment une tendance au doute qui s’installe dans la population française sur l’efficacité des mesures prises avec l’utilisation du 49.3, ce que les journalistes omettent sciemment de signaler comme ne pouvant être qu’exceptionnelles et temporaires. Sous cette pseudo-dictature le peuple, muselé et enfumé de discours tous évocateurs d’un printemps paradisiaque à venir, attend de voir et… s’abstient de tout commentaire et de vote. Le monarque républicain parle, parle, reçoit, distribue bons et mauvais points sur les pays du monde entier, toise le peuple français, régale les riches, et plume les retraités. 

Pendant ce temps, les SDF n’ont hélas pas disparu dans les grandes villes françaises, mais ont semble-t-il disparu des compteurs puisqu’ils ne seraient plus que 50 à Paris. L’immigration continue et quand on parle de régler le problème avec le Royaume-Uni et qu’on ne règle rien, on crée un appel d’air pour tous ceux qui rêvent d’aller y vivre. Celui-ci a voté le Brexit pour deux raisons essentielles, ne pas subir les directives européennes sur l’immigration, en étant maître de ses frontières, et la justice européenne. C’est bien à nous qui avons laissé entrer ces migrants de transit qu’il revient de régler ce problème qui s’aggrave à Calais et autour. Les mesures immédiates permettant de renvoyer les migrants non assimilables vers leur pays d’origine, les accords bilatéraux avec les pays migrateurs pour aider au contrôle de l’émigration ne sont pas négociés, et la répartition du flux d’entrée sur notre territoire ne fait que diffuser le problème comme le pus d’un abcès qui ne guérit pas.

Mais ce problème migratoire a des effets financiers et sécuritaires. Il faut cesser de dire que l’immigration est une chance pour la France quand on ne sait toujours pas réduire un chômage supérieur à la moyenne des pays européens. Dans les articles précédents, j’ai montré que toute personne qui naît ou arrive en France génère un coût administratif non négligeable, et le taux de chômage le plus élevé concerne cette population souvent sans qualification professionnelle ou inutilisable dans notre économie. Mais le taux le plus élevé de délinquance se trouve aussi dans cette population importée de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afrique. L’arrivée d’une autre civilisation demande des investissements cultuels, et le sentiment grandit chez les grands leaders musulmans du Moyen-Orient que la France peut devenir une terre musulmane où le Coran finira par s’imposer par le nombre et la terreur. D’ailleurs il est notable que les organisations musulmanes françaises ne font aucune action de masse pour aider à l’éradication de tout ce qui permet d’accueillir des terroristes et d’empêcher la radicalisation des jeunes en particulier. Pleurer avec les autres ne suffit pas. 

Seule l’assimilation peut permettre le vivre ensemble, mais ce langage n’est pas repris bien au contraire par un certain nombre, encore minoritaire, de ces français qui ne sont qu’intégrés comme Amel Bent, cette artiste franco-algérienne, qui se permet de dire : « Je suis fière d'être algérienne, fière d'être la fille de ma mère, mais je ne peux pas dire que je suis fière d'être française » et d’ajouter : « Aujourd'hui, je ne peux pas brandir un drapeau bleu blanc rouge, non je ne peux pas, alors que pour moi, c'est plus facile de lever le drapeau de l'Algérie, alors que je ne connais pas l'Algérie. » Pourquoi cette femme ne renonce pas à sa nationalité française ? Pourquoi n’est-elle pas sommée de choisir ? Tu aimes la France ou tu la quittes.

Mais les problèmes du chômage et du pouvoir d’achat sont loin de commencer à se résoudre. Le chômage ne baisse pas, il augmente toujours sur l’ensemble des catégories de demandeurs d’emploi. Le retour à l’investissement des entreprises va, la plupart du temps, se mettre dans l’automatisation, les robots. Les hyper-marchés sans personnel s’ouvrent déjà dans le monde et l’intelligence artificielle va aggraver encore le problème du remplacement de l’homme au travail. Notre handicap de la monnaie, d’ailleurs calculé à 16%/dollar par le FMI, ne sera pas compensé par la baisse des coûts dus aux investissements et ceux-ci n’ouvriront que peu de marchés où nous serons concurrentiels. On nous cache la vérité sur le PIB français de 2017 qui a crû de 1,9% et le gouvernement se félicite, la vieille gauche de Hollande aussi. Mais la réalité est toute autre. 

La France a perdu 0,6% de PIB par rapport à la zone euro et à l’UE. Cette situation ne date pas de 2017. Tout le long du quinquennat de Hollande nous avons reculé par rapport à l’UE et par rapport à l’Allemagne aussi bien sur la croissance que sur le chômage. Or cette période a globalement bénéficié d’un trio d’évènements externes particulièrement favorables sur le prix du baril, l’euro faible, et les taux d’emprunt au plus bas. La politique de Macron ne fait qu’amplifier celle de Hollande, les deux étant la copie conforme des directives économiques européennes. Macron va ajouter une pression accrue sur les salaires comme il l’a fait sur les pensions. Les français commencent à se rendre compte que, derrière les paroles rassurantes de Macron sur leur pouvoir d’achat, les plus leur sont donnés chichement mais largement aux entreprises, et que les moins leur sont immédiatement appliqués.

Le résultat de l’augmentation au-delà de l’inflation des taxes diverses, gasoil, essence, timbres, tabac, contrôle technique, autoroutes, etc., sera inéluctablement une érosion du pouvoir d’achat de la classe moyenne et pauvre. Je viens d’apprendre que Macron a profité de la période de Noël pour augmenter le prix du fioul de 4% au 1er janvier, ce qui n’a jamais été explicitement dit. Or le coût du chauffage touche particulièrement les petits revenus, car c’est un besoin primaire sauf d’accepter de mourir de froid. Je pense d’ailleurs que ceci ferait mourir plutôt les pauvres âgés à la grande satisfaction d’un Président hautain et inhumain pour lequel cette catégorie de personnes est un poids pour l’Etat dont il aimerait se débarrasser. 

L’heure du doute commence à sonner, parce que le peuple des « gens d’en bas », des « gens de rien » que l’on croise dans les gares, va mesurer dans son porte-monnaie l’impact d’une politique, essentiellement dirigée vers le profit des grandes entreprises qui jouent sur un échiquier mondial et se fichent éperdument que leur argent quitte la France. L’essentiel est que l’argent rapporte dans un cycle sans fin d’amassage de richesses. Pendant ce temps on transige avec HBS qui devait 1,3 Mds€ et qui s’en tire avec 300 millions, soit un cadeau de 1 milliard. On réédite avec Amazon qui voit ses impayés réduits. De qui se moque-t-on ?

Du peuple qui travaille, celui à qui on demande des gains de productivité que ce soit dans les industries ou dans le secteur public, hôpitaux, infirmiers, services sociaux, police, gendarmerie, gardiens de prisons et même dans la justice. Certains craquent pendant que l’on met en avant les 400 emplois nouveaux chez Toyota, qui au passage va ainsi produire des voitures en concurrence directe avec les marques françaises et qui a sûrement bénéficié d’un geste financier d’accueil. On voit que pendant que notre patrimoine industriel ne cesse de passer dans des mains étrangères, on encourage en plus l’implantation de la concurrence étrangère. La libre circulation des capitaux à laquelle nous oblige l’UE est un désastre pour la France.
 
Cette politique mondialiste dirigée contre nous par l’UE 

Encourage d’abord une libre circulation des capitaux

Qui livre la France au chômage et au dépeçage 

De tout notre patrimoine rural et industriel

Conduisant au servage et à la pauvreté. 

Les euro-régions et la perte d’identité

Sont aussi au menu des prédateurs. 

Dehors ! Sortons de l’UE et vite !
 
Claude Trouvé 
06/02/18

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