jeudi 4 janvier 2018

Fake News : Arrêtons la gabegie du CO2 maléfique !





Je pensais revenir dans cet article sur le sujet de l’immigration pour en tirer une vision de l’avenir pour notre pays, mais l’actualité me donne une double occasion de revenir sur ce que je considère comme l’arnaque du siècle. C’est un véritable fake new à portée mondiale et engageant des centaines voire des milliers de milliards de dollars sur l’ensemble des pays de la planète. Macron veut consacrer 2018 à une loi pour lutter contre les fausses nouvelles en période électorale et préélectorale. Autrement dit il veut contrôler l’information tout le temps puisqu’il est déjà rentré en période préélectorale pour les européennes de 2019. Se référant aux élections américaines, soi-disant perturbées par les interventions médiatiques de la Russie et des collusions avec un parti étranger, ce qui n’est pas du tout prouvé pour l’instant, il veut doter le CSA de pouvoirs étendus lui permettant de mettre fin à la diffusion d’informations émises par des médias étrangers comme la chaîne russe RT récemment accréditée et de revenir sur ses décisions. On voit où Macron nous mène, vers la fermeture des frontières de l’information et le contrôle interne de celle-ci, laissant la part belle à ceux qui tirent profit de la diffusion en continu de la doxa « macroniste », atlantiste, européiste et mondialiste. 

Macron qui pourfend les fausses nouvelles se fait pourtant le chantre du réchauffement climatique, réchauffement qui n’existe plus depuis 20 ans déjà, alors que l’homme déverse de plus en plus de CO2 dans l’atmosphère. Depuis quatre ans j’avertis sur l’enfumage du réchauffement climatique d’origine anthropique en pensant que l’influence des océans et du soleil est prépondérante. Leurs influences dans les modèles mathématiques prévisionnels étant prises à un niveau trop faible, celles-ci ne représentent plus les variations climatiques récentes depuis 20 ans où la température n’évolue plus significativement. Le faible niveau du gaz carbonique émis par l’homme, alors que la vapeur d’eau et le méthane ont un effet de serre beaucoup plus important, m’avait ainsi fait penser que le CO2 avait une influence négligeable. Le battage médiatique depuis les COP nées du sommet de la Terre de Rio en 1992, sommet pendant lequel la France n’avait pas osé dire qu’elle avait un bon bilan carbone dû principalement au nucléaire, n’a pas cessé profitant de la montée des températures planétaires depuis 1970 pour stigmatiser la production anthropique de CO2 qui en serait la cause.

Cette hypothèse pouvait s’appuyer sur une corrélation du taux de CO2 anthropique et de la température planétaire de 1970 jusque vers les années 95-96 les deux étant croissants. Les modèles mathématiques furent élaborés de façon à rendre compte de cette corrélation mais se trouvèrent en désaccord dès 1997-1998. La stagnation récente des températures fut d’abord cachée puis admise comme un « hiatus » dans l’évolution prévue mais ne remettant pas en cause l’hypothèse de base, reconnue et diffusée comme une certitude. La tactique utilisée pour maintenir la doxa climatique qui entraîne la mise en œuvre de nombreuses centaines de milliards à dépenser sur la planète, manne convoitée par les grands lobbies, est maintenue encore aujourd’hui par l’utilisation systématique de phénomènes météorologiques, vite dits exceptionnels en fréquence ou en intensité, ainsi que la fonte des glaces et la montée des océans. Ces dernières sont imagées par les ours blancs avec des statistiques partielles non représentatives et des catastrophes climatiques sur le déplacement de populations dont les causes réelles sont invérifiables. 

Je n’épiloguerais pas sur les terres gagnées par les dépôts de limon des eaux du Gange, ni sur le fait que la montée des eaux s’est arrêtée depuis deux ans pour une cause que les climatologues relient aux courants marins. Ce genre de querelle sur les effets ne renseignent guère sur le jeu des causes. Si j’ai soudain fait cet article c’est pour vous entretenir d’une étude scientifique que je considère comme l’une des plus probantes sur l’insensibilité des variations climatiques au CO2 d’origine anthropique. Ses conclusions sont sans détour et résumées en anglais sur l’image ci-contre. 1.Les variations climatique durant les siècles précédents sont de nature périodique. 2.Le réchauffement depuis 1870, attribué au CO2 est en réalité causé par le cycle solaire De Vries d’une périodicité d’environ 200 ans. 3.Les mesures ne montrent aucune trace de réchauffement par le CO2, toutes les variations sont d’ordre naturel.

Peu d’études arrivent à des conclusions aussi péremptoires et cela mérite d’en découvrir les raisons d’autant plus que l’étude a été menée par une équipe dirigée par le professeur Carl-Otto Weiss, consultant à l’Institut européen pour le climat et l’énergie, ancien président de l’Agence nationale de météorologie d’Allemagne, ce qui n’est pas rien. Vous trouverez sa conférence sur Youtube https://youtu.be/c90Y1W1WxQg pour ceux qui veulent tout comprendre. Je me permets de résumer les bases scientifiques de cette étude originale, corroborée par d’autres études sur des approches différentes. Cette étude est basée sur l’analyse spectrale des données collectées sur les deux derniers siècles et complétée par une étude sur toutes les données disponibles sur deux millénaires. Faire une analyse spectrale c’est rechercher les différentes fréquences et intensités qui peuvent être contenues dans une série de données, mesures de température dans notre cas. Vous savez que notre voix contient une fréquence principale et des harmoniques qui la caractérisent, comme le son du piano et de tous les instruments de musique. 

Weiss et ses collaborateurs ont mis en évidence deux phénomènes cycliques fondamentaux qui expliquent parfaitement les variations climatiques jusqu’à nos jours et en particulier le « hiatus » observé depuis vingt ans. L’un lié à un cycle solaire bien connu d’une durée d’environ 200 ans et un autre cycle lié aux océans d’une durée de 65 ans. Cette méthode appliquée aux variations de température de l’Europe centrale montre que depuis 1750 on peut simuler les variations de température d’une façon presque parfaite. Mais si nous disposons d’une approche mathématique (les séries de Fourier pour ceux qui ont quelques souvenirs mathématiques) avec une certitude que la superposition de cycles périodiques permet d’expliquer le passé, on peut se hasarder à prédire l’avenir proche.

C’est là que nous mesurons tout l’intérêt de cette étude, car cette fois les projections s’appuient sur leur explication du passé contrairement aux modèles mathématiques retenus par le GIEC utilisés pour nous prédire le réchauffement climatique et qui viennent de montrer qu’ils sont pris en défaut depuis vingt ans. Seulement voilà, les prédictions de ce nouveau modèle nous annoncent que nous entrons dans une décroissance des températures pour des dizaines d’années. Les conséquences sont immenses. Non seulement nous sommes complètement dans l’erreur en décarbonisant la planète d’un CO2, élément fondamental de la vie végétale, et nous allons dépenser des sommes folles pour rien, mais l’annonce d’une baisse de température va agir négativement sur la production agricole qui a largement profité du réchauffement acquis depuis 1970 et nous dépenserons plus d’énergie. Ce n’est pas une bonne nouvelle et il serait temps d’en prendre conscience… de s’y préparer et de prévoir une autre politique énergétique.


Les politiques n’ont jamais raison très longtemps 

Quand la science dénonce leurs erreurs.

Napoléon a subi le climat russe. 

Macron et le réchauffement

Vont vers leur Bérézina !


Claude Trouvé 
04/01/18

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