vendredi 5 janvier 2018

Deux grandes propagandes qui nous menacent (suite 2)



Il est temps de reprendre le sujet de l’immigration qui fait partie des grandes préoccupations concernant l’avenir de notre pays en regardant les évolutions récentes de la législation, des actions gouvernementales et de la situation actuelle sur le triple plan de l’intégration, de la sécurité, et de l’impact sur la politique et l’identité française. Nous allons voir que la politique migratoire échappe totalement au gouvernement français. Devant l’afflux de plus en plus important de réfugiés traversant la Méditerranée, le 13 avril 2015 la Commission européenne lance le futur agenda européen en matière de migration, présentant la stratégie européenne à court terme face à la crise migratoire : 1. triplement des capacités et des ressources disponibles en 2015 et 2016, pour les opérations conjointes Triton et Poséidon de Frontex. 2. déblocage d’une aide d’urgence en faveur des États membres confrontés à un afflux soudain de migrants. 3.  mise en œuvre d’un mécanisme temporaire de répartition dans l’UE des personnes qui ont manifestement besoin d’une protection internationale. 4. examen, dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC), d’une éventuelle opération dans la Méditerranée pour démanteler les réseaux de passeurs et lutter contre le trafic de migrants, dans le respect du droit international.

En août 2015, la Commission européenne approuve le déblocage d’une aide de 2,4 milliards d’euros provenant du Fonds pour l’asile, la migration et l’intégration (FAMI) et du Fonds pour la sécurité intérieure (FSI). L’Italie et la Grèce doivent recevoir le soutien le plus important. La situation s’aggrave dans le camp de Sangatte. Le tribunal administratif exige des mesures de salubrité immédiate à exécuter par le Préfet et la mairie de Calais en novembre 2015. Le même mois à la suite des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis qui ont fait plusieurs centaines de victimes, la France rétablit les contrôles à ses frontières comme le code Schengen lui en donne la possibilité. Désormais l’afflux des migrants provient aussi du Moyen-Orient. Selon Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), 500 terroristes seraient entrés en France à la faveur de la crise migratoire. Selon Europol, 3 000 à 5 000 « djihadistes » se seraient infiltrés en Europe et prépareraient des actes terroristes isolés ou en groupes. 

En septembre 2016, la fermeture et la disparition des campements de la jungle de Calais pour la fin de l'année est annoncée par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et mise en œuvre le 24 octobre 2016. A la suite de quoi le gouvernement impose un éparpillement des immigrés sur tout le territoire français. Cette situation perdure encore aujourd’hui mais le flux migratoire sur l’Europe, en particulier clandestin, continue même s’il a notoirement diminué surtout du côté du Moyen-Orient. Les syriens rentrent chez eux pour une bonne part dans toutes les zones libérées par l’armée légale syrienne et ses alliés russes, iraniens, Hezbollah et même chinois. Ce n’est pas le cas des Afghans qui fuient un pays où les États-Unis maintiennent une zone de guerre et d’insécurité comme ils le font encore dans une Libye coupée en trois et incapable de maîtrisée le flux d’immigrés venant du Sud, alors que l’on y introduit les djihadistes vaincus à Raqqa mais sauvés dans des camps américains en Syrie. 

La politique française sur les flux migratoires, les quotas, les conditions d’accueil et de retour au pays sont totalement aux mains de l’UE. Même le renforcement de la surveillance de nos frontières est permis dans le cadre strict des directives européennes et du traité de Schengen. Les pays de l’Est qui ont dérogé sont sous le coup de sanctions européennes. D’après un commissaire européen, l’immigration est la nouvelle norme. « C’est un impératif moral, économique et social. » Comme cadeau de Noël, le commissaire européen aux migrations, le Grec Dimitris Avramopoulos s’est fendu d’un article dans Politico Europe, un média qui joue un rôle croissant dans les cercles européens (« Europe’s migrants are here to stay », Politico, 18 décembre). Sa tribune illustre, hélas, tout ce qui est reproché à la Commission européenne, un mélange d’arrogance bureaucratique, de croyances reposant sur des dogmes plutôt que sur des faits et un mépris pour le débat démocratique. « Nous ne pouvons et ne pourrons jamais stopper les migrations. » […] « Il est temps de regarder la vérité en face […] le seul [je souligne] moyen de faire de nos politiques migratoires des politiques d’avenir est de changer collectivement notre façon de penser », écrit le commissaire.


Mais cette politique de la Commission européenne n’est pas le résultat d’une réflexion profonde mais la continuité de la politique mondialiste imposée par les grandes puissances de l’argent, principalement américano-juives pour ne pas dire israélo-américaines. Dans ces autorités mondiales on trouve désormais le Pape qui prêche l’immigration imposée. Je n’en suis pas étonné depuis que j’ai vu celui-ci baiser la main des Rockefeller et Rothschild, ce qui est un geste de soumission absolument contraire aux usages, le pape étant le représentant de Dieu sur terre. Le Pape (ou l’Antéchrist ?) entre donc dans la stratégie mondialiste avec le sponsor multimilliardaire des printemps de couleur, Georges Soros, qui fournit ainsi la vague migratoire issue des conflits allumés par ses soins. Il est devenu le conseiller « immigration » du pape François : un Bilderberg, banquier d’affaire de Goldman Sachs ! Le pape des « pauvres » veut faire avancer vers une société globale sans nations souveraines. Selon un journaliste catholique italien : « La position du pape François est parfaitement alignée sur le front de l’universalisme globaliste qui préconise la dissolution des nations et des cultures autochtones pour « accueillir et intégrer » les migrants du monde entier dans le but de construire un « nouveau monde » multiculturel sans barrières et sans frontières. »


On ne peut pas être plus clair. Le pape François se retrouve donc du côté de certains puissants et riches… qui sont bien loin des pauvres. Il a d’ailleurs choisi, pour la présidence de la Commission catholique internationale pour les Migrations et comme conseiller de l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, une personnalité de l’establishment mondialiste, lui-aussi « philanthrope humanitariste de l’abolition des frontières » et « banquier d’affaires » : Peter Sutherland. Il fut président de Goldman Sachs International (2005-2015) et du groupe Bilderberg dont il est toujours un membre actif du comité directeur, de BP (British Petroleum) et de la section Europe de la Commission Trilatérale.


Irlandais, sioniste, ancien élève des jésuites, cet homme est une personnalité de poids. Technocrate bruxellois, agent de la globalisation, il a été notamment commissaire européen à la concurrence (1985-1989), secrétaire-général fondateur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) (1993-1995). Artisan des grandes libéralisations de l’Union Européenne, il a été qualifié de « père de la mondialisation ». Actuellement directeur non exécutif de la Royal Bank of Scotland et président non exécutif de Goldman Sachs, depuis janvier 2006 il est le représentant spécial du Secrétaire-Général de l’ONU pour les migrations internationales. Il est aussi président honoraire de la Commission Trilatérale et président de la London School of Economics, fondée par la Fabian Society tout en étant chevalier de l’Ordre de Malte et membre de l’Opus Dei… Cela veut tout dire de la collusion au sommet du Pape et des grands manipulateurs de la mondialisation. Sutherland, cet artisan de la société multiculturelle affirma de même que « l’on est passé des États qui choisissent leurs migrants, aux migrants qui choisissent les États ». Par conséquent avait-t-il ajouté, l’UE ne doit plus sélectionner seulement des migrants « hautement qualifiés » parce que « à la base de tout, les individus doivent avoir la liberté de choix ».


Pour que tout soit clair Sutherland se déclara être en faveur « du développement de sociétés multiculturelles », le problème étant selon lui les populations qui cultivent « encore le sens de l’homogénéité et de différence d’avec les autres (propos en contradiction formelle avec les sociétés multiculturelles). Et c’est précisément cela que l’Union Européenne », à son avis, « doit tout faire pour éradiquer. Au nom de la future prospérité. […] C’est une dynamique cruciale pour la croissance économique. » Si l’on ajoute que le Pape déclare que l’Europe sera musulmane en 2050, on a tous les éléments pour comprendre ce qui va nous arriver. Ce sera l’objet du prochain article où après avoir listé un certain nombre d’effets actuels de la politique migratoire, nous essaierons de prévoir l’avenir qui nous attend si nous laissons faire.


L’homogénéité culturelle est une entrave à la croissance. 

La politique migratoire n’a rien à faire des immigrés. 

Ils sont indispensables comme les serfs soumis 

Dans un espace mono culturel et cultuel 

Où la religion musulmane s’avère 

Être la mieux adaptée.
 
Claude Trouvé

05/01/18

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