mardi 2 août 2016

Climat et EnR : c’est du vent ! (3ème partie)


Certains peuvent penser que focaliser des chroniques politiques sur le changement climatique éloigne un peu trop du sujet.  Il n’en est rien, nous sommes au contraire au cœur de celui-ci pour deux raisons principales. La première tient au fait que le changement climatique est un sujet mondial qui rentre au cœur de la politique des États et une des armes utilisées par la gouvernance mondiale. Les résultats publiés du Giec sont comparables aux directives de l’OMS adressées aux États qui sont priés de s’y plier. Peu importe que la grippe aviaire ait été grossie démesurément, voire provoquée, et que le réchauffement climatique ne puisse être prouvé, le tout est que les peuples y croient. C’est la seconde raison pour laquelle nous sommes matraqués par des nouvelles alarmantes sur le climat, comme les catastrophes naturelles supposées multipliées, et par la stigmatisation de l’homme responsable de s’autodétruire par ignorance. Seules des directives mondiales peuvent le sauver… à condition qu’il les suive à la lettre et ne cherche pas plus loin sur la réalité des faits. D’ailleurs on trouvera bien dans l’actualité, des faits ponctuels en temps et en lieu permettant d’enfoncer le clou comme la température d’août 2015. 

Parmi les mensonges ou les vérités approximatives ou carrément tordues, la fonte des glaces et des neiges ainsi que la montée des mers, sont ceux qui frappent le plus l’opinion pour peu que l’on y associe quelques photos et vidéos bien choisies voire montées de toutes pièces. Nous sommes ainsi nourris d’informations alarmantes comme l’ours blanc dérivant sur son glaçon, image dont on sait maintenant qu’elle fut truquée, les icebergs de plus en plus énormes qui se détachent du pôle et dérivent de plus en plus dans l’Atlantique, les calottes glaciaires des pôles dont la surface diminue, les glaciers d’Europe dont on peut constater qu’ils fondent, la montée inexorable des eaux marines qui vont engloutir les Maldives, les Seychelles, le Bangladesh, Vanuatu, etc. provoquant des migrations sans précédent. Si l’on y ajoute la multiplication des catastrophes naturelles, la destruction de la biosphère, par une augmentation de la température de 3° à 5° à la fin du siècle, la disparition de l’homme par sa faute, ce pollueur de CO2, est inévitable s’il ne se décide pas à écouter ceux qui savent et qui lui ordonnent de faire ce qu’on lui dit. La seule embrouille est que le « on » n’est pas désintéressé, il a un but : dominer le monde à son profit. 

Il est de plus en plus nécessaire de résister à cet enfumage permanent sous peine de mourir asphyxié. Reprenons donc l’ours blanc avec la fonte des glaces aux pôles et la fonte des glaciers en cours. Pour la petite histoire on peut rappeler qu'Al Gore prévoyait que la disparition de la glace arctique en été surviendrait dès 2013, il semblerait qu’il parle désormais de 2020. Le graphique présenté ici trace les évolutions de la masse glaciaire dans l’Arctique sur une année de septembre 2011 à août 2016 avec en plus la moyenne de de 1990 à 2013 et en grisé la dispersion des valeurs de cette période. En ordonnée on a l’accumulation des glaces en milliards de tonnes. Comme on peut le voir durant l’année 2015-2016 c’est 210 milliards de tonnes de neige (ou d'équivalent en eau) qui se sont accumulés sur le Groenland, ce qui l'a beaucoup rapproché de la moyenne des 23 années précédentes. Notons bien qu’il ne s’agit que de variations par rapport au moment où la fonte d’été cesse. Pour qu’Al-Gore ait raison il faudrait que nous trouvions des valeurs négatives. La surface de glace a peu varié durant les 9 dernières années mais l'épaisseur moyenne de la glace arctique durant la période de fonte, a augmenté, en 2015, de près de 30% par rapport aux années 2010 et 2011 et de près de 20% par rapport aux années 2012 et 2013.

Visiblement, la glace arctique s'est épaissie.  En Arctique la glace ne fond pas, elle s’accumule de nouveau et on se retrouve à peu près dans la situation de 2007-2008 !

Regardons maintenant l’Antarctique. Il est remarquable que le volume de la glace arctique (une métrique qui combine l'extension horizontale et l'épaisseur de glace) montre une augmentation continue depuis 2012 grâce aux mesures satellitaires.  Durant l'année 2014, la glace antarctique a établi un record maximum hivernal. On peut aussi noter que de 1979 à 2007, ce volume est resté constant. On note effectivement une petite partie de l’Arctique où la glace fond mais sur l’ensemble la glace s’accumule principalement en épaisseur.

Il faut dire un mot de la fonte réelle des glaciers car ceci est plus facilement observable par chacun d’entre nous. Les repères sont visibles. Il y a 70 ans maintenant, l’instituteur me parlait de la fonte des glaces dans les Alpes et me montrait des photos du début du siècle dernier pour apporter la preuve de ses dires. La fonte des glaciers ne date pas d’aujourd’hui et elle ne s’est pas amplifiée depuis que nous crachons plus de CO2, consommateurs inconscients que nous sommes. Le graphique montre que depuis 1860, les études des différents spécialistes montrent une augmentation du niveau de la mer dû à la fonte des glaciers. Cette contribution est d’ailleurs linéaire depuis cette date à raison de 0,57mm par an.

Mais l’augmentation du niveau de la mer met à contribution toutes les fontes de glace dont celle des pôles. Il est intéressant de regarder l’anomalie globale du niveau moyen des océans en mm de 1993 à Mars 2014 sur le graphique. L’élévation du niveau de la mer est linéaire de 1993 à 2005 à raison de 3,3mm par an. Cette élévation s’atténue en valeur depuis 2005 et semble devenir nulle depuis 2013. Il n’y a donc rien de nouveau depuis un siècle et demi sinon un infléchissement récent de la montée des eaux qui reste à confirmer. Depuis cette date l’homme s’est progressivement adapté à cette montée et elle n’est pas liée à l’ère moderne de l’industrialisation et de l’automobile. Il est par ailleurs difficile d’attribuer le fléchissement récent à une action de réduction du CO2 qui continue à croître globalement dans le monde. Les données sur une période plus récente fournies par le Bureau météorologique australien sur l’archipel du Vanuatu semble confirmer que nous sommes sur un plateau depuis 1992. En résumé la montée des eaux est un phénomène connu depuis plus d’un siècle et il a tendance à diminuer, voire à s’annuler. Par ailleurs il n’apparaît aucun lien direct avec le réchauffement climatique.

En conclusion toutes les prévisions catastrophiques ne se basent sur rien d’alarmant et la pause climatique observée depuis 20 ans devrait inciter les politiques à stopper cette manipulation de la peur en attendant que les scientifiques soient mieux en mesure de faire des prévisions. Malheureusement leurs discours politiques ont d’autres buts que celui de prévoir en s’appuyant sur des certitudes scientifiques. Pour ceux d’entre vous qui ne partageraient pas ces constats faits par des organismes ou des universités reconnus, on peut néanmoins affirmer que le fameux consensus sur le réchauffement climatique et son évolution due à l’homme est très loin d’être obtenu. Il est donc urgent d’attendre, mais ce n’est pas ce que l’on fait avec les énergies renouvelables dont on parlera dans le prochain article.



Le réchauffement climatique n'a pas été un problème sérieux

Jusqu'à maintenant si nous nous fions aux observations.

Cela ne devient un problème que si nous nous basons

Sur des simulations numériques du climat

 Non validées par les données réelles

 Et cela dure depuis 20 ans !

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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