vendredi 8 juillet 2016

Le monde de tueurs d’un empire croulant !



Le Brexit s’est avéré un excellent révélateur de ce qui était inavouable, l’extinction de la démocratie prévue dans le fédéralisme européen demandé par Jean Monnet. Le tweet de la journaliste du Monde est révélatrice de la mainmise sur les médias. Nigel Farage a mené un combat inlassable à Strasbourg pour dénoncer ce qui se cachait derrière la technocratie bruxelloise. Ce grand tribun britannique peut susciter des mouvements de répulsion chez certains tant son franc-parler peut choquer ou le représenter comme un aboyeur sans consistance et hors des réalités. Ses discours étaient écoutés, souvent par une Assemblée européenne très clairsemée dont les membres siégeaient pour d’autres sujets à l’ordre du jour. Son discours pouvait au plus créer un moment de détente et de moquerie. Pourtant ses paroles résonnent fort désormais.

Lisons plutôt ce qu’il disait le 29 octobre 2009 devant Herman Van Rampouy, alors président du Conseil européen et du sommet de la zone euro. Cet illustre inconnu avait été poussé à ce poste par le groupe Bilderberg selon l'article du Telegraph de Londres :

"Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d'une serpillière humide et l'aspect d'un petit guichetier de banque !"

"La question que je veux poser... Qui êtes-vous ? Je n'avais jamais entendu parler de vous !"

"On n'a jamais entendu parler de vous !"

"Personne en Europe n'avait jamais entendu parler de vous"

"Je veux vous poser une question Président, qui a voté pour vous ?"

"Et quel mécanisme (vous a fait élire ?)"

"la démocratie n'est pas populaire avec vous.."

"Les peuples d'Europe doivent vous démettre de votre poste"

"Est-ce que c'est ça la démocratie européenne ?"

"Je sens que vous êtes compétent, capable et dangereux"

"Je n'ai aucun doute sur le fait que votre intention est d'être l'assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes"

"Vous ne savez pas ce qu'est un pays uni car vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays"

"Mais depuis que vous êtes là, on a vu la Grèce réduite à devenir rien de plus qu'un protectorat

"Monsieur, vous n'êtes pas légitime à ce poste"

"Je peux dire avec confiance que je parle au nom de la majorité du peuple anglais: On ne vous connaît pas, On ne vous veut pas, Plus tôt vous partirez mieux cela sera" Traduction : Pierre Jovanovic



Nigel Farage, solennellement convoqué par le Président de l’union européenne,  avait été condamné à 3000 euros d’amende pour insulte. Il avait commenté ; « C’est cher pour une serpillère. » Quand Daniel Cohn-Bendit avait traité tous ceux qui avaient voté NON à l'Europe de "malades mentaux", lui, Cohn-Bendit, n'a pas été convoqué. NKM, autre suppôt de la gouvernance mondiale, avait traité de débiles et de cons les eurosceptiques… Qui se ressemble s’assemble. Il n’est pas étonnant que les députés des autres pays soient aussi inodores et sans saveur, et ne brillent que par leur médiocrité ou leur absence, sans parler de leur incompétence à l'image d'une Rachida Dati qui a le privilège de cumuler les trois.



Inutile de dire qu’à l’époque il était bien seul à oser affronter une Assemblée hostile. Cette vidéo fait date et a été vue par des centaines de milliers de personnes, et plus de dix fois moins pour le discours de Van Rampouy qui a suivi. Le moins que l’on puisse dire est que Nigel Farage avait vu juste. Nigel Farage se retire et affronte immédiatement la bronca de tous ceux qui suivent l’ « Establishment » et qui le vouent à l’enfer. C’est selon eux un traître et un dégonflé mais ils oublient de dire qu’il affronte depuis longtemps des menaces de mort sur lui et sa famille. Il reviendra quand le temps aura apaisé les rancœurs mais on lui doit d’avoir osé porter haut et fort le drapeau de la révolte dans une UE tueuse des peuples et de la démocratie.



Nous sommes dans le cycle infernal de la dette qui ne peut mener qu’au désastre final. Le système bancaire est au bord de la crise systémique. Les banques italiennes viennent d’être sauvées par une injection de 166 milliards de monnaie de singe avec la caution du gouvernement italien au grand dam d’Angela Merkel. La monnaie de singe coule à flot. La BCE lâche 450 milliards pour remonter le cours des bourses qui avaient dévissé après le Brexit. La Fed a imprimé quelques 400 milliards à elle pour sauver le Dow Jones, qui, sous la pluie miraculeuse a rebattu tous ses records... à la hausse ! La Banque du Japon a fait de même avec 200 milliards, la Banque d’Angleterre avec 100 à 200 milliards de livres sterling. Pour cette dernière, l’opération est réussie : "FTSE 100 : Une semaine après le Brexit, la Bourse britannique atteint des sommets". Cette injection massive veut simplement dire que nous avons échappé provisoirement à une catastrophe financière, on recule pour mieux sauter.



En effet de grandes banques sont au bord de la faillite, DEUTSCHE BANK, HSBC ET CREDIT SUISSE sont reconnues comme les banques les plus dangereuses en Europe. Le Figaro publie : "Deutsche Bank recalée aux tests de résistance. Les filiales américaines des banques allemande Deutsche Bank et espagnole Banco Santander ont échoué pour la 2e fois consécutive aux tests de résistance de la Réserve fédérale, tandis que Morgan Stanley n'a obtenu qu'un feu vert conditionnel". La situation est si grave que les apprentis sorciers prennent peur. Alan Greenspan, ancien président de la Fed et grand "vrai" architecte de cette crise, a déclaré sur CNBC que pour sauver la situation, il importe maintenant de revenir au standard or ! Nul doute que devant la faillite du dollar on se prépare à une monnaie mondiale mais la catastrophe ne sera pas évitée pour autant.



Pendant ce temps Bruxelles va tout faire pour passer outre au Brexit car nous ne devons pas échapper à la république fédérale européenne sous la houlette de l’Allemagne. L’UE a décidé une fois pour toute de ne pas écouter les peuples parce qu’à chaque fois, ils disent NON :

- Danemark 2000: NON

- Suède 2003: NON

- France 2005: NON

- Pays-Bas 2005: NON

- Irlande 2008: NON

- Grèce 2015: NON

- Royaume-Uni 2016: NON


Par contre en France cela va mieux 770 faillites au cours du premier trimestre, les unes après les autres les banques resserrent les possibilités de retrait d’argent, et la Chine, les pays du golfe, etc. pillent notre patrimoine… comme en Grèce.



Notre QI aurait soi-disant baissé de quatre points.



Pas étonnant quand on voit la réussite du foot



Et le français blanc-beur prendre son pied



En laissant se détruire tranquillement



Sa démocratie, et sa souveraineté !



Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon