Le président de la République tchèque Milos Zeman appelle à son tour à un
référendum de sortie de l’UE et de l’OTAN. Dans la Slovaquie voisine, le Parti
du peuple, parti nationaliste local, a annoncé son intention de lancer une
pétition exigeant la tenue d'un référendum de sortie non seulement de l'Union
européenne mais aussi de l'organisation militaire de l'OTAN. Les sondages
disent qu'aujourd'hui en Italie, le résultat serait de 50/50, ce qui est en soi
incroyable parce que l'Italie est l'un des pays fondateurs [de l'Union] et Matteo
Salvini, le Secrétaire fédéral du parti italien Ligue du Nord et député
européen, estime que le résultat d’un référendum serait le même qu'au Royaume-Uni :
« [J’attends] un effet positif, à
mon avis, parce que nous sortons d'une prison et la vraie économie reprend le
dessus sur l'économie faite des marchés boursiers, des finances et des banques.
J'espère donc que [ce qui s'est passé au] Royaume-Uni n’est que le déclenchement
d'un effet positif […] Je veux une
Europe généreuse et solidaire avec une liberté de circulation et en mesure de
respecter le travail et les droits […] Le fait que l'Europe vienne de prolonger
les sanctions contre la Russie montre que c'est une Union privée de sens. »
L’euroscepticisme, bâillonné dans une Union
Européenne antidémocratique, libère ses chaînes et affole les élites
européistes qui tenaient les peuples à leur merci. Le bâillon de l’expression
démocratique, le battage continuel sur les vertus de l’UE, sur le
catastrophisme d’une sortie, sur les menaces faites à ceux qui oseraient quitter comme
ce fut le cas pour la Grèce, sur la richesse du multiculturalisme et de l’immigration,
viennent de sombrer dans un affolement qui montre l’aveuglement arrogant de
ceux qui nous dirigent. Les pays les plus puissants veulent se regrouper entre
les pays fondateurs sur l’idée qui aurait dû prévaloir lors de la création de la
CEE. Mais il ne faut plus rien en attendre de bon, c’est pour mieux tenir en
laisse les peuples, l’esprit reste le même, sinon que la politique allemande s’exercera
avec plus de force sur le monde du travail. C’est dans cet objectif que se sont
réunis les trois ministres des Affaires Etrangères, allemand, français et
italien. Un journal polonais a divulgué un document compilé par Paris et Berlin
prouvant que la France et l'Allemagne entendaient prendre le contrôle du destin
de l'Europe de l'après-Brexit. De plus on ne gouverne pas à deux, il y en a
toujours un qui bouffe l’autre… devinez lequel !
Le capitaine Nemo (Cameron) est britannique, ne nous
en déplaise, parce que le Royaume-Uni aime le vent du large. La pieuvre géante de
l’UE qui enserrait le Royaume-Uni ne coulera pas le navire du capitaine, elle y
a perdu un bras et a libéré son prisonnier. Le capitaine, mission accomplie, rendra
compte à l’Amiral (Mountbatten ? non son épouse !) et sera mis à la
retraite. J’ai dit dans un précédent article le rôle qu’a joué la Reine
Elizabeth II dans l’opération référendum sur le Brexit. Comment peut-on
imaginer que, le référendum étant définitivement abandonné par l’UE, Cameron
ait eu le front d’en organiser un, potentiellement suicidaire, sinon sur ordre ?
De qui ? D’une des grandes prêtresses du Nouvel Ordre Mondial. Rien d’important
touchant à l’économie occidentale et à la souveraineté britannique ne peut se
faire sans son aval. Avec qui croyez-vous qu’Angela Merkel va discuter de l’avenir
des relations du Royaume-Uni et de l’UE ? Avec elle !
Pourquoi alors le Nouvel Ordre Mondial monte-t-il le
Brexit alors qu’il a poussé à la création de l’UE ? Il faut lever cette
apparente contradiction. En fait l’UE n’intéresse que lorsqu’elle est aux
ordres. Les peuples ne l’intéressent pas, ce sont de simples machines à
produire, que l’on remplacera par des robots le moment venu. L’UE doit d’une
part être un marché captif et un glacis opérationnel pour contenir ceux qui
remettent en cause son hégémonie qui s’appuie sur la puissance bancaire et le
complexe militaro-industriel. L’UE doit donc être soumise au TAFTA, le traité
de libre-échange transatlantique et à l’OTAN. Il n’y avait que la France qui s’opposait
à l’OTAN, c’est fini. Les bases de l’OTAN ou américaines se répandent en Europe
et les armes nucléaires s’y modernisent comme en Italie. Le déploiement en
Europe dans les Pays Baltes, Roumanie, Bulgarie, Pologne est sans précédent
depuis la guerre froide. L’Allemagne augmente son budget de défense intégrée.
Cet aspect ne pose donc plus vraiment de problème au NOM.
Il n’en est pas de même avec le TAFTA. L’UE traîne
les pieds et l’accord prend du retard car un sentiment national se fait jour
devant en particulier celui de voir les États soumis à une juridiction privée d’affairistes.
Il faut donc affaiblir cette UE qui devient rétive. C’est le plan de l’invasion
migratoire qui disloque l’unité européenne en effrayant les peuples et certains
gouvernants. On n’entendait pas la Grèce, premier pays d’accueil, qui est aux
mains de la troïka UE, BCE, FMI, mais la Hongrie, la Slovaquie, l’Autriche. Le
peuple allemand suivait bon gré, mal gré et les partisans du Brexit s’agitaient
au Royaume-Uni. La dislocation de l’UE était en cours avec le coup de grâce du
flux migratoire, mais il ne s’agissait pas que le Royaume-Uni, cul et chemise
avec les USA, soit pris dans la tourmente. Le moment du Brexit était arrivé, le
peuple était prêt à le réclamer. La puissance de la City et de Wall Street
devait se mettre à l’écart du raz-de-marée qui était déclenché. La moitié du
peuple britannique souhaitait le Brexit, il suffisait d’un coup de pouce, la
Reine l’a donné, mais en œuvrant pour ses intérêts, elle protège son peuple d’un
tsunami.
Le désordre dans l’UE est un plan savamment orchestré et l’envie de
sortir de l’UE est prévu pour nous mener à une dépendance plus grande. C’est le
risque. C’est donc aux peuples d’Europe de prendre leur destin en main et de
résister à l’avenir que leur prépare une pieuvre encore plus géante, le NOM,
qui n’a que le but de presser le jus des peuples et de les jeter ensuite. Le peuple
britannique a tiré son épingle du jeu, c’est à nous de faire capoter le plan
machiavélique dans lequel nous sommes englués pour l’instant. Il faut se battre
pour l’expression de la démocratie, le seul véritable ennemi de la machine
infernale. Seule la nation peut encore réunir les forces nécessaires car la
bataille sera rude et elle est à mort. Il ne faut pas en douter. Il ne faut
plus accepter de revoter ou de se faire voler le vote, comme pour la
Constitution Européenne. Il faut faire table rase de tous les politiques qui ont
vendu leur âme au NOM. Sarkozy l’a vendue et a remis la France dans l’OTAN. Hollande
est allé la vendre à la City tout en disant que les Banques étaient son ennemi.
Jupé et Fillon sont allés se faire adouber par le groupe Bilderberg, un groupe
majeur d’action du NOM, avec la Trilatérale et le Conseil des Affaires Étrangères. Macron est parachuté par la Banque Rothschild, l’un des grands du
NOM, protégé par Jean-Pierre Jouyet proche des milieux bancaires et aidé par Jacques
Attali, chantre du NOM. Tout ce beau monde est paré d’une arrogance et d’un
égocentrisme qui ignorent le peuple et trahissent la souveraineté de notre
Nation.
La
poubelle de l’histoire est en train de s’ouvrir
Il
importe que les peuples se révoltent
Contre
ceux qui veulent les y jeter !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire