On
ne peut comprendre les évènements diplomatiques et militaires en Ukraine, au
Moyen-Orient et en Afrique, et l’attitude de la France que sous l’angle de
notre appartenance à l’Empire américano-sioniste qui développe par ailleurs son
remodelage du monde sous le nom de Nouvel Ordre Mondial, le NOM. La
désinformation, l’arme du faux, dont les français sont l’objet masque en
permanence les véritables enjeux. Tout se résume en une lutte de l’hégémonie de
l’Empire contre le monde multipolaire représenté par les BRICS (Brésil, Russie,
Inde, Chine et Afrique du Sud) et les pays plus ou moins associés comme l’Iran
et l’Algérie. Ces derniers s’articulent sur un axe fort Russie-Chine. Le but de
l’Empire est de réduire cet axe au silence, confiné dans ses frontières et sans
influence sur le monde.
Plusieurs angles d’attaque sont utilisés
par l’Empire. Le premier est la captation des richesses pétrolières, gazières
et minières nécessaires au développement de ces pays, dont principalement la
Chine, ou l’impossibilité physique de les exporter, dans le cas de la Russie. L’outil
utilisé est la politique du chaos, déclinée en « printemps arabes »
pour tout le Moyen-Orient et l’Afrique musulmane, et utilisée en Ukraine avec
la complicité de la France, l’Allemagne, la Pologne, Israël, et les groupes
néo-nazis ukrainiens. Elle s’étend sur l’Afrique pour interdire l’accès aux
richesses du sous-sol avec la complicité de la France qui y mène des guerres néocoloniales.
Avec
près de 10 000 soldats présents en Afrique, ce qui est le plus important
contingent non africain, la France est le pays occidental le plus présent sur
le continent. En effet, un grand nombre de bases militaires françaises sont
installées dans des pays du pré-carré néocolonial français où les dirigeants au
pouvoir ont été installés et soutenus par la France : Tchad (Déby), Gabon
(dynastie Bongo), Burkina Faso (feu Blaise Compaoré), Côte d’Ivoire (Ouattara),
Djibouti (Omar Guelleh), Cameroun (Paul Biya), Centrafrique (Bozizé puis
Djotodia puis Samba-Panza)… Bien loin des aspects humanitaires et d’établissement
de la démocratie, les guerres menées par la France en Côte d’Ivoire, en Libye
et plus récemment au Mali et en Centrafrique peuvent s’analyser comme une
volonté hégémonique des puissances occidentales de contrôler les ressources
minières de l’Afrique et d’en empêcher l’accès aux puissances émergentes
concurrentes que représentent la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil. Cette
volonté s’exerce aussi sur les pays « réticents » comme la Libye, la
Syrie et bientôt l’Algérie.
Le
deuxième angle est l’encerclement total de la Chine et de la Russie par une
complicité des Etats limitrophes et l’implantation de bases militaires. Le
troisième est l’isolement de l’Europe de son voisin russe en développant une intense
propagande sur la dangerosité de Poutine. Pour ce faire la mainmise sur l’UE
est renforcée sur le plan militaire et monétaire sur l’euro. Les bases de l’OTAN,
ou même uniquement américaines, se multiplient et renforcent leur armement en
particulier dans les pays proches de la Russie, Lituanie entre autres, mais
aussi Espagne, Allemagne avec l’arrivée des armes nucléaires de dernière
génération, et en Italie aussi avec en plus les drones implantés en Sicile face
à la Libye. Le quatrième est la géopolitique économique et monétaire mondiale.
Les traités de libre-échange permettent d’isoler les BRICS de leurs principaux
pays acheteurs, celui de la zone Pacifique est signé, celui de la zone
Atlantique est en cours de finalisation.
Nous
sommes donc, par notre participation à l’OTAN et la remise de notre
souveraineté à l’UE, entraînés malgré nous derrière les USA. Ainsi, face à la montée de la concurrence
chinoise, l’impérialisme occidentalo-sioniste a décidé d’employer les grands
moyens coloniaux et de reconquérir militairement des zones entières de
l’Afrique ou d’y semer le chaos afin de contrer la montée des BRICS, notamment
de la Chine. Un exemple de cette politique a eu lieu récemment en Centrafrique.
Peu après avoir signé un contrat pour l’attribution du bloc pétrolier A aux
chinois, le président Bozizé s’est fait renverser par un coup d’État en
Centrafrique par une alliance militaire franco-tchadienne. L’un des enjeux en
Centrafrique était le partage du pétrole découvert à la frontière avec le
Tchad, convoité par les Français et les Tchadiens, mais promis aux Chinois.
Par ailleurs, alors qu’elle prétend
lutter contre Boko Haram, La France entretient des liens troubles avec les pays
comme le Qatar et l’Arabie saoudite qui financent ce groupe terroriste comme le
signale le Canard Enchaîné : « les services français de renseignement ont,
depuis longtemps, signalé que les salafistes de Boko Haram avaient reçu le
soutien des monarchies pétrolières du Moyen-Orient, amies – en principe – de la
France et de la Grande Amérique… ». Personne non plus n’est dupe de
l’opération « barkhane » menée par la France au Sahel sous prétexte de lutter
contre les groupes terroristes et dont les véritables enjeux sont économiques
dans cette région où les richesses énergétiques et minières ne manquent pas.
Pétrole, gaz, or, uranium, diamant, phosphate, bauxite, manganèse,
cobalt… sont autant de bonnes raisons qui font de la région subsaharienne «un
espace de convoitises» qui attise les appétits des grandes puissances et des
multinationales.
Que ce soit au Moyen-Orient où se mêlent plusieurs
intérêts qui ne nous concernent que très indirectement, que ce soit en Ukraine,
en Iran ou en Afrique, nous suivons les intérêts de l’Empire américano-israélien. Israël et l’Arabie Saoudite veulent redessiner la
carte du Moyen-Orient et détruire l’axe Hezbollah, Syrie, Iran. Les USA veulent
empêcher les BRICS de s’emparer des richesses du sous-sol partout dans le monde
et nous sommes encouragés à agir au nom de notre propre intérêt… ou de celui
des multinationales qui les exploitent. Les USA veulent une Europe aux ordres,
glacis face à la Russie, d’autant plus confortable pour une guerre éventuelle…
que ce n’est pas chez eux. Comme nous sommes captifs de l’UE, de la zone euro
et de l’OTAN… nous n’avons plus qu’à suivre. Cela touche jusqu’à notre
politique intérieure. C’est le cas pour la loi El Khomri, ou plutôt Macron.
Elle est directement issue des instructions européennes. L’une d’entre elles
dit ceci :
« 6. réformer
le droit du travail afin d’inciter davantage les employeurs à
embaucher en contrats à durée indéterminée ; faciliter, aux niveaux
des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques
générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de
travail; réformer la loi portant création des accords de maintien de
l’emploi d’ici à la fin de 2015 en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises ; entreprendre,
en concertation avec les partenaires sociaux et conformément aux pratiques
nationales, une réforme du
système d’assurance chômage afin d’en rétablir la
soutenabilité budgétaire et d’encourager davantage le retour au travail. »
Directement ou indirectement rien n’échappe
à l’Empire américano-israélien,
Autre nom d’une Cabale des puissances
économiques et bancaires,
Dont on peut même penser qu’elles ont
aussi avec elles
Des organisations philosophiques et religieuses.
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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