jeudi 24 septembre 2015

Patrimoine, dette, identité… La France s’en va et nous avec !



Le budget 2016 n’est ni présenté à Bruxelles, ni voté que le rendre crédible est déjà la quadrature du cercle pour atteindre les 3,6% de déficit/PIB. Ce n’est pas la vente des Mistral à l’Egypte qui va résoudre le problème du déficit public car on omet de nous préciser le coût de toutes les opérations qui devront être réalisées pour livrer un navire débarrassé de tous les ajouts spécifiques russes. Arguer que l’affaire Mistral ne coûtera rien à la France est un mensonge, un de plus de François Hollande. Mais tout ceci n’est rien devant la situation économique de notre pays et celle de bien d’autres pays dans le monde dont les Etats-Unis. Savez-vous que 5 départements français sont au bord de la faillite en 2015 et que ce nombre sera porté à 30 en 2016 ? Savez-vous qu’une aile du château de Versailles sera cédée pour un concession de 60 ans à une société étrangère ? Savez-vous que l’Etat ne peut plus, comme le prévoyait la loi de 1905, entretenir les églises créées à cette date et que le relais passé aux communes ne peut plus être assuré dans un nombre de plus en plus grand de celles-ci ? 30 églises ont d’ores et déjà été détruites. Vous constatez que nos aéroports sont mis sur le marché les uns après les autres dont Nice l’aéroport régional numéro 1.

Les exemples de vente de notre patrimoine se multiplient, l’État vend les bijoux de famille, ceux de son peuple et de son histoire. Nous sommes une Grèce en puissance, voire déjà arrivés au même stade, soutenus encore par l’Allemagne. Le « too big, to fail » nous permet de bénéficier d’un traitement de faveur temporaire. Mais nous ne sommes même plus maîtres de ce temps. L’État est devenu incapable sans emprunter de faire face à ses dépenses de fonctionnement, à ses remboursements des crédits arrivés à terme et aux intérêts de sa dette. Nous vivons à crédit et au-dessus de nos moyens. Nous avons 2.000 milliards de dette, ce qui, à un taux de 1% à 10 ans, représente 20 milliards. Mais l’Espagne est à 2% et la Grèce à 9%. Cela ferait pour nous 180 milliards d’intérêt à ce taux grec alors que notre budget est de 370 milliards, ce qui au passage montre que la Grèce ne peut pas s’en sortir sans une importante annulation partielle de sa dette et sans vente de tout son patrimoine. Mais cela veut dire pour nous qu’avec une telle dette nous sommes très vulnérables. 

L’État rejette désormais l’effort sur les collectivités territoriales et se déresponsabilise sur ses difficultés à suivre la politique d’austérité pendant qu’Hollande en tournée électorale promet de l’argent à tout va partout où il passe…  argent toujours à crédit ou promesse de gascon ! Mais nous n’hésitons pas à envoyer nos avions en Syrie, notre porte-avion et son escorte de navires au Moyen-Orient pour créer plus de raisons de vouloir quitter leur pays pour les Syriens, tout en refusant de soutenir Bachar el Assad qui se bat contre l’État Islamique. L’UE est devenue incapable de gérer le flot de réfugiés que nous avons créé et l’espace Schengen rend ridicule la notion de quotas puisque nous devons respecter la libre circulation des personnes. C’est un acte purement administratif mais les Syriens ne viendront en France que contraints ou en désespoir de cause. Notre problème c’est l’immigration africaine, très majoritairement musulmane, et un problème de nombre avec 200.000 entrées par an depuis de nombreuses années.

Sous la pression de Bruxelles qui rogne de plus en plus les pouvoirs régaliens des États et l’apport massif d’une civilisation différente en pleine expansion mondiale, l’identité de notre nation se délite à l’horizon d’une ou deux générations. Le peuple français, et d’une façon générale les peuples occidentaux sont maintenus dans une idée de sécurité illusoire, tant sur leurs valeurs culturelles et cultuelles, que sur leur sécurité physique et économique. Tous les signes précurseurs d’une catastrophe économique s’allument les uns après les autres. Même le ministre allemand des finances, le père de l’austérité, le prévoit prochainement. Le rapatriement de l’or allemand n’y est pas étranger. Les BRICS essaient de se passer de plus en plus du dollar. L’Inde, la Chine, la Russie augmentent leur stock d’or à un rythme qui épuise l’or physique disponible. 

La France est donc un maillon faible qui subira plus que d’autres une catastrophe économique et sociétale dans un monde où le Système financier et monétaire est d’une instabilité de plus en plus grande au fur et à mesure que la dette mondiale s’enfle. Celle-ci et la masse monétaire créée sans rien deviennent si lourdes qu’elles se préparent à basculer dans le vide, l’économie productive devenant incapable de l’éviter. Car les échanges d’argent scriptural (électronique et créé ex-nihilo) tournent de plus en plus vite au seul profit de la Haute-Finance donc à l’appauvrissement des « masses laborieuses ». Mais quels hommes politiques nous préparent à ce genre de situation dans laquelle ils exercent le pouvoir sous le regard des nouveaux maîtres du monde, les yeux tournés vers leur nombril ? Que vaudra alors l’argent de votre compte en banque, de votre épargne ? Rien, car il aura disparu dans une remise à zéro dans les ordinateurs des banques. Il ne vous restera que l’argent de votre porte-monnaie, de vos matières précieuses ou indispensables à l’économie, votre habitation et surtout votre jardin si vous en êtes propriétaire, sinon gare, et j’oubliais… vos yeux pour pleurer.

Vue pessimiste ? Alors pourquoi l’UE a-t-elle voté le fait qu’en cas de faillite des banques, il pourra être prélevé sur les particuliers et les entreprises tout ce qui dépasse 100.000 euros ? Pourquoi la Suisse a-t-elle voté que l’argent déposé dans ses banques serait assimilé à des fonds propres de celles-ci en cas de faillite ? N’est-ce pas la captation totale des dépôts privés ? La France rapatrie aussi de l'or mais laisse les français dans l’ignorance et pire elle ne lance que des discours rassurants comme si le danger n’existait pas. Si, il existe avec une probabilité qui s’approche rapidement des 100% et alors, plus la désinformation aura persuadé nos concitoyens, plus dure sera la chute ! N’oubliez pas, dès que vous avez mis votre argent en banque, il ne vous appartient plus, la banque est seulement devenue débitrice à votre égard. 

Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser…  

Celui qui a péché par la Dette doit périr dans la Dèche 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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