lundi 15 juin 2015

Le désastre est évitable, mais le temps presse (5ème partie : l’islam en France)



Constats sur les résidents immigrés 

Une fois prises toutes les dispositions qui ont été évoquées dans les précédents articles, il faut admettre que notre pays comporte une forte population issue d’une immigration récente. On peut distinguer de sortes d’immigrés, ceux qui ont acquis la nationalité française sur demande acceptée ou de droit, et ceux qui sont encore en attente de l’examen de leur demande ou qui sont clandestins pudiquement appelés les « sans papiers ». Ces derniers sont toujours dans leur nationalité d’origine. On se trouve devant le problème de la naturalisation et celui de l’assimilation. La naturalisation doit être très liée à l’envie d’assimilation, mais il faut se poser la question de l’intérêt de conserver des immigrés sans papiers et de donner des permis de séjour à trop longue échéance et sans contrôle périodique. On voit que l’assimilation est un passage obligé pour que le vivre ensemble soit possible sans heurts. Là on constate que, selon les pays d’origine, l’assimilation est plus ou moins difficile. De l’avis de tous ceux qui se sont penchés sur ces différences, c’est bien dans les immigrés musulmans que se trouve le plus de difficultés à s’assimiler. Or cette population augmente très rapidement comme le proclame d’ailleurs le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). 

La présence musulmane et musulmane pratiquante 

En 5 ans depuis 2010, le nombre de musulmans aurait augmenté de 2,4 millions selon ce que j’ai pu déduire indirectement des chiffres officieux. Je dis indirectement parce que depuis l’affaire Ménard, chacun sait que les statistiques religieuses sont interdites en France contrairement à beaucoup de pays dont le Royaume-Uni. Mes prévisions faites en 2012 à partir des renseignements disponibles en 2005 et 2010 se révèlent exactes en 2015. Le solde migratoire (entrées-sorties) serait de l’ordre de 100.000 en moyenne sur ces années soit 500.000 en 5 ans. Selon ces chiffres l’apport du flux migratoire dans l’augmentation de la population musulmane vivant sur notre sol ne serait que de l’ordre de 25%. Ajoutons que 41% des musulmans seraient pratiquants. On en déduit que le nombre de mosquées ne peut que demander à croître et que l’apport principal de l’augmentation de la population musulmane est due aux trois-quarts à la fécondité des femmes musulmanes. Sur ce dernier point il n’est que de se promener dans les hypermarchés des grandes villes pour le constater. Si l’on ajoute à cela que la population des non-immigrés ou sédentarisés depuis une génération a décru de 1,5 millions pendant la même période, on prend conscience de l’importance des changements et des problèmes que cela va engendrer de plus en plus.

Sans en prendre réellement conscience et sans en avoir référé à son peuple, la France a opté pour le modèle multiculturaliste préconisé par l’UE. Mais nous nous trouvons devant une invasion de peuplement d’une civilisation fondamentalement différente dans ses fondements, fondements sur lesquels s’appuient d’ailleurs les djihadistes. On peut penser qu’en 2025, dans dix ans, le pourcentage de musulmans aura atteint 16% soit plus de 11,5 millions dont 4,7 millions de pratiquants. En 2015, on peut évaluer les pratiquants à 2,7 millions, c’est plus de 40% de lieux de culte en plus que les communes devront intégrer. D’après des estimations du Ministère de l’Intérieur, ces lieux seraient au nombre de 2700 en 2015, il en faudrait donc plus de 1000 en plus. Ceci donnera 1270 fidèles par lieu de culte. Nous disposons de 40.000 églises catholiques pour 16550 diocèses et moins de 4 millions de pratiquants (1 messe par mois), ce qui veut dire 1 église pour 241 fidèles selon un article du Monde d’Avril. La demande du CFCM de 2000 centres de cultes supplémentaires d’ici 2017 soit 3000 centres de plus d’ici 2025, pour un total de 5700, n’a donc rien de farfelu. Cela ne porterait qu’à 825 le nombre de pratiquants par centre de culte dans 10 ans ! Sur le principe, le CFCM a beau jeu ! 


Compte-tenu des dispositions pour juguler et réguler le flux migratoire d’entrée, il faut apporter les moins mauvaises réponses à la présence des immigrés sur notre territoire en notant qu’au-delà des problèmes communs engendrés, la présence musulmane génère des difficultés spécifiques. Nous en parlerons dans un prochain article.

De plus le salafisme, l’islam intégriste, gagne du terrain chez les musulmans. Selon le Figaro, de 44 mosquées en 2010 on en serait à 89 mosquées salafistes aujourd’hui soit 100% de plus en 5 ans alors que la progression totale des mosquées serait d’environ de 17%. On peut rapprocher ce constat de celui d’une jeunesse musulmane de plus en plus pratiquante, de plus en plus attachée aux valeurs du Coran et de plus en plus réticente à l’assimilation. Tout ceci génère de nombreux problèmes auxquels il faut apporter une réponse sur le « vivre ensemble », le chômage, le financement des lieux de culte, le droit de séjour, les critères de naturalisation, l’enseignement et l’assimilation de cette croissance de la population musulmane résidente.

Deux graves difficultés attendent la France avec le flux migratoire.

 A l’importance globale du flot s’ajoute une fécondité supérieure 

Et une présence musulmane de civilisation très différente 

Mettant à mal la séparation de l’Eglise et de l’Etat 

Et le mode de vie des français assimilés !
 
Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon  

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