dimanche 12 octobre 2014

Une autre route pour la France ! (5ème partie : l’identité nationale)

Avant d’aborder un sujet particulièrement épineux, source de conflits graves et de réactions épidermiques sur le racisme, l’actualité me force à prendre en compte la notation de Standard and Poor’s  sur l’économie française qui confirme la perte du triple A mais cette fois avec une perspective négative. Une étude anglaise vient à point nommé (trop bien nommé) relancer le débat entre austérité à l’allemande et augmentation de la dette à la française. D’après The Daily Telegraph la France sera dans dix ans la puissance dominante de l’Europe. Elle l’a été dans les années 70-80 et a bien des raisons génétiques, historiques et géographiques de le redevenir. Toutefois son problème économique n’est pas tant dans le déficit public, il est dans l’emploi de celui-ci contenu pour la plus grande part dans les dépenses de fonctionnement et non dans celles d'investissement. La relance a de plus les pieds dans la glu de l’euro. 

La France se targue à tout bout de champ d’être le pays dont la démographie est une des meilleures d’Europe et on se gausse ainsi de l’Allemagne dont la chute démographique est un talon d’Achille. Mais il faut regarder les choses de plus près. La nôtre est alimentée par une immigration soutenue et par une fécondité supérieure des arrivants par rapport à la population ancienne. Notons, car c’est important, que c’est la fécondité supérieure qui est la source de 2/3 de l’augmentation de cette population et non seulement le flux migratoire en tant que tel. On peut le voir donc sous un bon éclairage et parler d’une chance pour la France. Ceci étant, l’économie française ne peut absorber tout ce surplus de main-d’œuvre, pas plus que d’assurer l’avenir de tous ces jeunes qui sont issus de l’immigration, en particulier de ceux nés depuis la fin du siècle dernier. 

Qu’on le veuille ou non, il n’est évidemment pas tenable d’affirmer que cette population dont le taux de chômage est deux fois plus élevé que dans la population ancienne, génère plus de produits que de charges dans notre économie. Les études, tendant à prouver le contraire, oublient toutes de nombreuses dépenses collatérales comme l’éducation, le logement, le supplément de services, les voiries, etc. Mais on peut toujours penser que le chômage se résorbera. Par contre plus de la moitié de cette immigration vient de pays d’Afrique où une autre civilisation règne. La France se trouve donc pour la première fois devant une immigration d’une civilisation qu’elle a combattu pendant des siècles. 

Celle-ci prône, on ne peut le nier, la prédominance de la loi divine sur la loi des hommes, donc de notre République. Elle ne peut donc par définition être compatible avec notre civilisation, creuset de notre identité nationale basée sur la laïcité et la liberté de culte mais sans pouvoir temporel sur l’Etat. Par ailleurs la revendication de cette nouvelle population ne peut être rejetée puisque la majeure partie a acquis la nationalité française et a donc les devoirs et les droits associés, en particulier le droit de pratiquer sa religion. Comme le décalage entre le nombre de représentants de la civilisation importée et celle qui est encore dominante, ne cesse de grandir au profit de la première, il va arriver un jour proche dans l’histoire de notre pays où celle-ci changera notre constitution parce qu’elle sera devenue majoritaire. Bien avant, comme le prouve l’examen des pays du monde où cette civilisation est présente, les lois devront tenir compte de leurs aspirations et de leur mode de vie. 

Dans l’état actuel des choses, cette issue est inexorable et les différents leaders musulmans ne se privent pas de le dire. Le temps joue pour eux. Peuplement et djihadisme sont les deux fers de lance de la propagation de cette civilisation, réveillée par le pétrole et les politiques absurdes occidentales, surtout américaines. Il n’y a pas deux Islam, il n’y en a qu’un, décliné de différentes manières certes, ce qui nourrit des guerres internes, mais la civilisation occidentale est toujours dans leur collimateur. Il y a par contre différentes façons de vivre cette religion mais les contradictions entre ses préceptes, la Loi française et le mode de vie du pays d’accueil, rend la vie difficile pour ceux qui ne l’abandonnent pas. 

Nous sommes donc devant un problème civilisationnel fondamental que nous avons créé et que nous alimentons. Ce n’est pas le fait de cette civilisation si elle cherche à pouvoir vivre son mode de vie, ce n’est que normal. Mais ce normal fait disparaître nos églises encore plus vite que la laïcité, mais ce n’est pas des écoles laïques qui les remplacent mais des mosquées, parfois déguisées en centre culturel et des écoles coraniques dont certaines utilisent les subventions de l’État pour enseigner le Coran et les hadiths. C’est donc notre identité nationale qui est en jeu et la perspective de voir tous les enfants de ce pays, dans une ou deux générations, devoir adopter une nouvelle civilisation ou prendre le statu de dhimmis donc de sous-hommes. 

J’ai publié une étude personnelle, qui montre qu’à partir des chiffres INSEE disponibles et si rien ne change, la France aura 14% de musulmans en 2022. Les démographes disent que le pourcentage de 15% est un tournant dans les revendications de cette civilisation. Le pourcentage sera de 17% en 2027 et de 22% en 2037, c’est-à-dire dans une génération. Une projection, évidemment sujette à tout ce qui viendra changer la donne d’ici là, verrait la civilisation musulmane dominer la France en 2080. Si ces chiffres ne donnent qu’une indication de tendance, ils demandent toutefois de se pencher sur les solutions que l’on peut apporter aujourd’hui pour qu’il ne puisse en être ainsi plus tard. Ce sera l’objet d’un prochain article. 

Tout peuple qui ne défend pas son identité est voué à disparaître. 

Il n’est point de religion qui ne soit pas expansionniste 

Mais il est des États qui y succombent ! 

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon




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