Pacte républicain, Union républicaine,
Front Républicain, la République est mise à toutes les sauces électorales. On
ouvre une guerre contre les non-républicains. Ceux-ci seraient-ils les
communistes, affublés un temps de parti de l’étranger ? Non il s’agit du
FN et de tous ceux qui oseraient frayer avec lui. On évoque donc la République
contre quoi ? La dictature ? Ce parti est-il sorti de la légalité
républicaine et prépare-t-il un coup d’État ? Fascisme me dit-on en oubliant qu’Hitler est
issu de la détresse populaire et a porté le national-socialisme ! Alors
fascisme, si ce n’est toi c’est donc ton frère… le communautarisme religieux,
ethnique et autres. Je n’en perçois pas une once sauf celui des oubliés des
lobbies économiques et financiers.
Les « Valeurs
républicaines » seraient-elles bafouées comme la sacro-sainte laïcité ?
Pas que je sache ! Ceux qui se drapent dans le Front Républicain ne
seraient-ils pas ces drôles d’oiseaux Passeriformes qui vivent en communauté
dans des nids géants ? Qui sont ces politiques républicains qui bafouent
la démocratie en signant un traité de Lisbonne, copie conforme d’une
Constitution Européenne refusée par référendum ou en refusant ce dernier pour
des réformes sociétales qui divisent profondément le peuple français ? Ce
sont l’UMP (Union pour Maintenir nos Places) et le PS (Pas question de S’en
aller).
Ces
deux partis, qui plongent la France dans la désespérance après plus de trente ans
de règne, ont le front de traiter ceux qui représentent cette désespérance de
non-républicains et portent le fer avec un Front républicain qui devient un
affront à la démocratie. Les français commencent à comprendre que le clivage
traditionnel gauche-droite n’a plus de sens. Les recettes sont les mêmes et
mènent le pays à une lente mais inexorable descente vers la pauvreté voire la faillite.
La pensée est unique et ne se renouvelle pas. Toute idée sur les causes autres
que celle, « c’est la faute de ceux qui nous ont précédés », est
bannie du monde de la réflexion démocratique.
Que
l’on parle de l’euro, de l’Europe, de l’immigration, c’est partez il n’y a rien
à discuter là-dessus. Rangez les référendums aux oubliettes, nous vous
entendons et nous savons ce qu’il y a à faire. Nous n’avons pas besoin de vous
écouter. Le Pacte de Responsabilité, après tous ceux qui l’on précédé sous des
vocables similaires, va redonner de la compétitivité et baisser le chômage…
demain, oui toujours demain puisque forcément la pluie va cesser et qu’il fera
beau demain. Alors ne plus croire aux prédictions de cartomanciennes étatiques,
c’est sombrer dans le non-républicain (sous-entendu le fascisme et pire le
nazisme et la haine raciale).
La
peur est désormais utilisée partout pour formater les esprits dans le sens
voulu. La peur est utilisée pour le nucléaire, la grippe aviaire, le réchauffement
climatique pour montrer la nécessité d’un gouvernement mondial ou simplement de
politique circonstancielle. C’est ainsi que très opportunément on saute sur la
pollution atmosphérique pour gagner des voix écologistes. La peur du fascisme,
du nazisme, de la dictature (déjà évoquée pour De Gaulle) sont désormais une
recette à laquelle les français adhèrent de moins en moins parce qu’ils se
rendent compte que la vraie dictature c’est celle de la pensée unique.
Ceci
étant, un regard prudent sur l’évolution de ce parti est nécessaire pour éviter
que ce miroir aux alouettes ne nous fasse perdre notre sens critique. C’est ce
que le MPF se donne de faire. Mais il faut tourner la page. Nous portons une
confrontation d’idées que ceux qui n’adhèrent pas vont devoir contrer par des
argumentations solides et non des « sortir de l’euro serait catastrophique »,
comme on pose un postulat qui en mathématiques n’a pas de démonstration dans l’état
actuel des connaissances.
Les
élections municipales de Béziers montrent bien que le clivage se fait entre la pensée
unique et son rejet par une coalition locale de Divers droite (dont
DLR et le MPF) avec le FN en soutien. L’UMP, pourtant portée par la faillite actuelle du
gouvernement socialiste, est arrivée en seconde position et le PS en troisième.
Béziers est confronté à un chômage élevé et l’immigration y pose de sérieuses
difficultés dans la qualité de vie. Le centre-ville voit les immigrés l’envahir
au fur et à mesure que les habitations perdent de leur valeur par leur arrivée.
Leur faible pouvoir d’achat fait fermer les commerces d’autant plus que leurs
besoins sont autres et liés à leur civilisation. La ville se meurt lentement,
les jeunes la fuient car elle les attire de moins en moins. Le recours aux
vidéos montre clairement que l’insécurité augmente. Les médecins, infirmiers,
pompiers, policiers craignent de pénétrer dans certains quartiers parce qu’ils
sont agressés.
Alors
Béziers est victime localement et nationalement du Front républicain, c’est-à-dire
de la pensée unique, anti-démocratique par essence. Quelle que soit la valeur
du candidat anti-Front républicain, il ne peut pas faire pire. Le ras-le-bol du
chômage, de la pauvreté, de l’insécurité, de la perte d’identité voue probablement
le Front républicain, localement éclaté, à une défaite méritée.
Alors il est temps de ne pas chercher la
paille dans l’œil du voisin
Quand on ne voit pas la poutre dans le
sien !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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