dimanche 26 janvier 2014

Euro bancal imposé, identité scalpée, liberté jugulée



Alors que le Président essaie de se sortir sans trop de dégâts du piège privé dans lequel il s’est fourré mais qui pollue la vie politique de ce pays, un nouveau slogan fait rage, le « Vivre ensemble ». Ce slogan est devenu une religion, qui comme toute religion ne demande pas de preuves mais simplement la foi. Cette religion a envahi toute l’Europe et hante particulièrement les politiciens, les dominants, de notre pays. 

Le « Vivre ensemble » c’est la religion de l’UE, et plus particulièrement de l’euro. Celui-ci est devenu un dogme, un postulat, qu’il est malsain de remettre en cause sans apparaître soit pour un imbécile soit pour un nazi. Jusqu’à présent les têtes d’œuf de gauche et de droite des partis qui gouvernent la France depuis trente ans, ont porté cette relique au plus haut niveau du matraquage médiatique. L’utilisation intelligente, souple de l’écu d’avant 2000 a été enterrée au nom du « Vivre ensemble », du plus près de toi mon Dieu Euro. 

Dans cette tour de Babel, qu’est toujours l’Union Européenne avec 37 langues différentes sans parler des langues régionales ré-officialisées, l’euro trône comme un phare éclairant des économies, des régimes fiscaux, des lois, des langues, des us et coutumes, des cultures, des politiques, très différenciées quand ce n’est pas totalement opposées. Que fait l’Irlande au milieu, sans autre politique économique qu’une taxe sur les sociétés de 6 à 8%, qui incite nombre de grandes entreprises à y mettre leur siège social. Combien de milliards sont ainsi soustraits aux autres pays ? Quelle ressemblance y a-t-il entre l’Allemagne avec une forte industrie exportatrice de produits ciblés, sophistiqués et chers, et une Grèce d’armateurs, possédants à eux seuls la majeure partie de la richesse d’un pays qui ne vend que son soleil, son antiquité et ses îles touristiques ? 

L’euro ne survit que grâce à des sauvetages successifs et est voué, tôt ou tard, à l’échec car la zone euro n’a prouvé que son inefficacité en face de la crise sauf pour l’Allemagne qui a toujours été en mesure d’exporter avec une monnaie forte et a jusqu’ici pompé les richesses des pays qui l’entourent. Désormais elle commence à subir le poids d’une zone euro qui attend d’elle une aide. L’intérêt pour elle de continuer ainsi s’estompe, lentement mais sûrement, dans l’esprit même du peuple allemand. 

A ce dogme de l’euro auquel nos dominants s’accrochent comme à une bouée, incapables de revenir en arrière et de penser à autre chose, il faut ajouter en France le ravage de la religion du « Vivre ensemble » sur l’identité même de notre pays. A l’image des propos de Vincent Peillon qui veut éradiquer le catholicisme avec cette nouvelle religion du laïcisme modernisé avec un impact sur la vie sociétale donc privée. La nouvelle morale laïque introduit la théorie du genre, l’éveil à la connaissance de l’homosexualité. Mais l’effort est porté sur l’acceptation de l’implantation d’une nouvelle civilisation, insidieusement appelée « multiculturalisme », au nom de la démographie, de l’enrichissement par l’apport culturel. 

Cette nouvelle civilisation se voit encouragée à peupler notre territoire de mosquées, autant d’enclaves, à solliciter de nouveaux accommodements identitaires sur le plan religieux, vestimentaire, culinaire, etc. Les politiques se pressent aux inaugurations de mosquées et aux fêtes musulmanes. On en arrive à mettre la sourdine aux fêtes chrétiennes comme Noël pour ne pas prendre le risque d’une provocation des infidèles. L’erreur fondamentale est de considérer l’Islam comme une religion, c’est une civilisation totalitariste, expansionniste et guerrière.

Complices de l’islamisation, les politiques de gauche et de droite ont multiplié les actes de bienveillance et de tolérance. Les politiques de droite se sont appliqués à faire obstacle à la recomposition de la droite dans le droit fil du plan de Mitterrand. Les politiques de gauche ont même été jusqu’à faire des Musulmans des arbitres des élections nationales et à se faire saluer par un parti de l’étranger, drapeaux en tête. Tous participent, activement ou passivement, au décervelage de nos enfants en dénaturant le sentiment d’appartenance à une nation, et en ramenant l’histoire de notre pays à celle de civilisations et de grands ensembles territoriaux. Le sentiment d’identité nationale est rendu flou, inadapté et enlève tout repère et toute capacité de résistance. Avec les lâchetés des politiques, les intérêts du grand patronat, les cupidités de certains petits patrons, la servilité de la presse, les associations antiracistes subventionnées, la démagogie des penseurs de l’Éducation Nationale, les accommodements et les décervelages s’amplifient. Donnant le champ libre à l’expansionnisme de l’Islam, ils livrent notre identité nationale à décapitation et au servage. 

La stigmatisation du racisme, dont les frontières sont de plus en plus éloignées de sa définition, puisqu’il ne s’agit plus de races mais de religions ou de civilisations. Les extensions qui y sont faites, jusqu’à l’anticipation de troubles à l‘ordre public, sont autant de progressions de la censure, de la limitation des libertés d’expression et de la reconnaissance de l’affirmation de l’identité d’une civilisation musulmane qui a affirmé vouloir conquérir l’Europe. Plus l’Islam progresse en nombre, plus les libertés se restreignent, plus la personnalité d’un être se fond dans des règles communes de vie. Ceci se constate dans tous les 57 pays musulmans qui constituent l’OCI, la plus grosse organisation internationale après l’ONU. 

Nous vivons les yeux fermés dans une monnaie unique destructrice des nations 

Nous vivons les yeux fermés dans une collaboration « civilisationnelle » suicidaire 

Nous visons les yeux fermés avec une canne blanche dans des libertés 

Qui fuient devant nos pas… Ouvrons les yeux ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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