vendredi 18 octobre 2013

L’Islam ou la chape de plomb (suite et fin)

Comme pour toutes les difficultés auxquelles notre pays est confronté, l’immigration n’échappe pas à la règle du pourquoi, du qui, du comment et du quand. C’est justement le pourquoi qui pose la vraie question initiale. A-t-on besoin de l’immigration ? Lorsqu’un pays a un bas taux de chômage et manque de main-d’œuvre, ou lorsque les perspectives démographiques sont alarmantes, le recours à l’immigration fait partie des solutions. Dans le premier cas il suffit de définir les besoins et contrôler la politique d’immigration pour qu’il y ait adéquation entre l’apport et le besoin. Dans le second cas on doit corriger la démographie par une politique familiale d’incitation à la natalité à effet long terme et y adjoindre une immigration compensatrice dans le court terme, le temps que la politique familiale produise un accroissement de la main-d’œuvre.

Si la France s’est trouvée dans le premier cas lors de la première vague migratoire en provenance du Maghreb et essentiellement de l’Algérie, elle recrutait sur la base du plein emploi des travailleurs qui quittaient leur famille pour un travail qui n’était pas assuré dans le temps. Le ralentissement de la démographie et l’appétit des employeurs à recruter des bas salaires a conduit à accepter le regroupement familial. C’est là que la dérive a commencé car ces travailleurs entendaient alors rester dans le pays d’accueil. Cette génération s’est bien intégrée et même une bonne part est assimilée. 

La pression religieuse était faible, les revendications vestimentaires n’existaient pas, les exigences alimentaires non plus et les prières se faisaient individuellement ou dans des locaux non spécifiques. La volonté d’intégration primait sur la religion pour aboutir à une vie meilleure et à des enfants instruits trouvant du travail dans une France encore bien mieux lotie économiquement que l’Allemagne à cette époque. 

Désormais nous traversons une période différente, la crise et le chômage sont là. L’immigration ne cherche plus spécifiquement du travail puisque nous n’en avons pas assez à offrir mais simplement un niveau de vie meilleur et des prestations sociales parmi les meilleures d’Europe. Par ailleurs notre auto-dénigrement permanent de notre société, l’éloignement de nos évolutions sociétales qui s’éloignent de la religion et de la famille ne donne aucune image positive incitant la population immigrante musulmane à s’y intégrer. Le repli sur soi, la ghettoïsation, les difficultés à trouver du travail pour cette population en moyenne moins qualifiée, la faible proportion de mariage mixte, sont autant de facteurs qui la séparent de possibilités d’intégration. Les jeunes générations rejettent, pour une grande part d’entre eux, notre culture, leur pays d’accueil au profit des valeurs que leur inculque la religion et non celles enseignées par la laïcité. 

Vu l’ouverture toujours plus grande à l’apport migratoire et la fécondité très supérieure de ces populations, il est clair que le pays se dirige vers un affrontement de deux mondes qui vont se télescoper. Pour les autochtones auxquels les élites, bien protégées dans leur « entre-soi » du bien logé et dans les bureaux de l’intelligence, distribuent les valeurs de tolérance et de l’exaspérant « vivre ensemble » (dont ils n’ont évidemment aucune idée de ce que cela représente puisqu’ils vivent en dehors), la vie quotidienne a vite un seuil de tolérance. Nous nous en approchons par l’arrivée de paroles et de gestes prémonitoires à une intolérance chronique. 

Alors toute la politique d’immigration et d’assimilation est à revoir. D’abord il faut juguler l’immigration par une voie naturelle. Le candidat à l’immigration doit pouvoir trouver chez lui suffisamment de raison d’y rester. Une politique d’aide aux pays fournisseurs de l’immigration est impérative. Il faut aider à leur développement, refouler chez eux leurs élites qui se sont formées en France, les inciter à restreindre le nombre d’enfants par famille par des mesures appropriées. Ce doit être un effort national prioritaire que la diminution du chômage chez nous doit permettre de financer en partie. L’Europe doit évidemment y être associée. 

Sur notre territoire l’immigration doit entrer dans une phase de contrôle tenant compte des besoins de main-d’œuvre dans les secteurs non pourvus en tenant compte des qualifications nécessaires. Les permis de séjour doivent être réexaminés annuellement (et non tous les quatre ans comme le prévoit le gouvernement pour des raisons d’économie). Le droit du sol doit être remplacé par le droit du sang. Le regroupement familial ne doit pas donner droit à une naturalisation automatique. La nationalité française ne doit être donnée qu’à une volonté d’intégration avérée. 

L’école doit enseigner les valeurs laïques sans concession à la religion. Les mosquées ne doivent pas être subventionnées même quand elles incluent des centres culturels comme le veut la loi de 1905. Les exigences vestimentaires ne sont pas à accepter, ni celles alimentaires dans les cantines. Nous devons affirmer la prédominance de notre culture, cesser de la dénigrer et de baver sur l’excellence de l’Autre qui n’aura de cesse de supplanter la nôtre. 

Le plus grand respect doit être demandé à nos compatriotes envers ceux qui veulent réellement s’intégrer et s’assimiler comme l’ont fait d’autres flux migratoires à un point tel que nous les considérons naturellement comme au moins aussi français que nous. La fermeté n’exclut pas le respect et nous devons comprendre que l’assimilation est un effort demandé mais qui doit être aidé et remplir de satisfaction ceux qui s’y emploient. On est bien loin du compte… faites-le savoir... une chape de plomb s'abat sur la France !

L’assimilation est un impératif pour un pays pacifié. 

L’immigré doit assumer sa part de responsabilité. 

L’Etat ne peut tout faire et surtout il ne doit pas 

Donner l’image de son auto-dénigrement ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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