dimanche 18 août 2013

Notre politique d’immigration conduit à la guerre civile

En 2009, quelque 3,0 millions de personnes ont immigré dans l’un des États membres de l’UE et au moins 1,9 million d’émigrants auraient quitté le territoire de ces États. Il convient de noter que ces chiffres ne représentent pas les flux migratoires vers/depuis l’UE prise dans son ensemble, puisqu’ils incluent également les mouvements entre les différents États membres de l’UE. Toutefois, plus de la moitié des immigrants s’installant dans les États membres de l’UE, soit 1,6 million de personnes, résidaient auparavant en dehors de l’UE.

 En 2009 le pays qui a accueilli le plus grand nombre d’immigrants est le Royaume-Uni (566 500), suivi par l’Espagne (499 000) et l’Italie (442 900) soit à eux trois 50,3% de l’immigration totale. C’est également le Royaume-Uni qui a enregistré le plus grand nombre d’émigrants en 2009 (368 000), suivi par l’Espagne (324 000 émigrants) et l’Allemagne (287 000 émigrants). La plupart des États membres de l’UE ont connu en 2009 une immigration supérieure à l'émigration. Plus d’un tiers (12,3 millions de personnes au total) des non-nationaux (personnes qui ne sont pas citoyennes de leur pays de résidence) qui vivaient dans l’UE-27 au 1er janvier 2010 étaient citoyens d’un autre État membre de l’UE. 

Voilà ce que nous fournissent les statistiques européennes avec un refus de la France d’alimenter ces statistiques en temps voulu. Le chiffre de 6 millions d’immigrés en 2009 est celui retenu par les démographes, ce qui compte tenu du flux migratoire doit dépasser les 6,5 millions en 2013. Comment interpréter ces chiffres qui sont bien peu publiés et commentés ? 

Pour se faire une idée de ce que représente l’immigration pour un pays, il faut tenir compte de plusieurs paramètres. D’abord le taux d’immigration par rapport à la population résidente. La France se place parmi les pays ayant un taux élevé avec 10% juste derrière l’Espagne à 11% et devant le Royaume-Uni à 9% et l’Allemagne à 4%. Ensuite il faut tenir compte du nombre ou du pourcentage d’émigrants. Contrairement à l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, la France est le pays d’Europe ayant le plus faible pourcentage d’émigrants. Ceci veut dire que l’immigration en France augmente la population de la presque totalité des arrivants contrairement aux autre pays. 

Un autre paramètre est la provenance des immigrés. En France c’est de l’ordre de 60% de l’immigration qui est en provenance du Maghreb et sub-saharien selon une information datant de 2007. Cette immigration est quasi totalement de culture ou de religion musulmane. Il faut ajouter à cela qu’ayant peu d’émigrants, il y a peu de retour de nationaux. La très grande part des immigrants sont des étrangers arrivant dans un pays qu’ils ne connaissent pas. Donc bien que le pourcentage d’immigrés ne soit pas le plus élevé d’Europe (21% en Suisse), La France présente un cas particulier qui rend une politique d’intégration beaucoup plus difficile. 

Elle cumule en effet une immigration forte, une émigration faible, une immigration quasi exclusivement étrangère et un apport majoritaire d’une culture musulmane. Il faut ajouter que cette immigration arrive sur un pays à fort taux de chômage. La politique d’immigration et d’assimilation devrait donc être l’une des trois préoccupations majeures de notre gouvernement avec l’économie et la sécurité. Laisser les choses continuer en l’état, avec des aides financières à une population de moins en moins intégrée et ouvrir les prisons comme remède à leur surpeuplement par une délinquance majoritairement issue de cette population importée, est proprement suicidaire ! 

Le Royaume-Uni a pris conscience, un peu tard, des erreurs de sa politique d’immigration et David Cameron prend des mesures de fermeture de ses frontières, hors accord européen, et fait circuler des véhicules porteurs de pancartes avec ces mots « Les sans-papiers sont priés de rentrer chez eux ». C’est brutal et impensable dans la France politique d’aujourd’hui mais il y a un aveu d’impuissance dans la politique d’intégration de ce pays. 

Un autre pays mérite notre attention, la Suède. Ce pays qui peut donner des leçons économiques à toute l’Europe a un problème d’immigration qui a engendré de graves émeutes en mai dernier. Malgré la politique sociale, sans doute la plus évoluée d’Europe, dans un pays fondamentalement égalitariste, les inégalités se creusent désormais plus vite que dans les autres pays. Dans certains quartiers, ghettos d’immigrés, la pauvreté est l’une des plus fortes d’Europe. Cependant la Suède n’arrive pas encore à se décider à agir et Malmö est une grande ville où les problèmes deviennent insolubles. 

La France ne peut espérer continuer dans la paix sociale, culturelle et religieuse si elle ferme les yeux sur les ravages du multiculturalisme et sur une immigration de peuplement qui, de plus en plus, refuse l’intégration en brandissant à toutes occasions des drapeaux qui ne sont pas le nôtre. Dans 10 ans la population de culture musulmane aura doublé, soit 20% et elle imposera, par le nombre et son poids électoral et communautaire, que nous nous pliions à ses désidératas ! 

Des gouvernants veules appliquent la politique de l’autruche 

Jugulent les voix qui s’élèvent, mettent en prison les protestataires 

Et ouvrent les portes des prisons à une délinquance importée ! 

Faudra-t-il compter les morts et les blessés pour réagir ? 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon