samedi 20 juillet 2013

La France dérive vers une police politique !

L’interpellation au faciès que dénoncent les organisations antiracistes, ou plutôt pro-diversité pour rester politiquement correct, a trouvé un nouveau champ d’application, c’est celui de toute critique des lois et du gouvernement qui les a promulguées. « Nul n’est censé ignorer la loi » même si elle tient dans des dizaines de milliers de pages de décrets que même les avocats doivent consulter avec attention pour en comprendre le sens et les modalités d’application. Tout contrevenant est passible des foudres de la justice mais désormais tout contestataire est passible des foudres de la justice !

Il y a encore peu on stigmatisait le régime russe qui envoie dans des institutions psychiatriques spécialisées ou emprisonne tout contestataire du régime ayant un impact médiatique. On se disait que la France était vraiment un pays où la liberté d’expression fleurait bon la démocratie et pavoisait notre République. Désormais quand vous exprimez votre désapprobation sur le mariage pour tous, on vous cloue le bec manu militari. 

La France bâillonnée c’est ce que ce jeune photographe amateur porte aux yeux des français qui croient encore à la liberté d’expression. Déjà la majorité de la presse, tenue par des patrons en connivence avec le pouvoir, ne distille que des informations soigneusement triées et édulcorées. Il en est de même des moyens audio-visuels avec des patrons nommés par l’Etat, mis sous surveillance ou accoquinés. Il n’en est pour preuve que le vandalisme honteux des voyous lors de l’accident de Brétigny-sur-Orge qui ne cesse d’être minimisé.

Qui a vraiment été informé de l’intervention de l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) le 6 juin 2013 au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève ? C’est pourtant la première fois que l’ECLJ intervient pour dénoncer des violations des droits de l’homme par un pays européen et ce pays c’était la France ! Voici des extraits significatifs de cette intervention : 

« Dans le cadre de l'Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d'arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que de violences policières. Depuis plus de huit mois, des millions de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.
  
Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien – arbitraires et par centaines…. Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un détournement des procédures de contrôle d’identité et de garde à  vue. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme. » 

Cela a-t-il affecté le gouvernement ? Pas le moins du monde et l’affaire est classée sans suite ni publicité. Par contre il est interdit de dire ce que l’on pense, même en termes châtiés. Un individu a été interpellé parce qu'il avait crié "Hollande dictateur" lors du passage du Président durant le défilé du 14 Juillet 2013… et il était loin d’être le seul à crier.

Mais il est d’autres signes où la dérive politique s’infiltre insidieusement. Si vous écrivez sur les réseaux sociaux des propos à relents fascistes ou islamophobes, vous risquez désormais d’être traduits devant la justice pour incitation à la haine mais si vous chantez durant un spectacle des textes contre la France et les français de souche vous ne risquez pas grand-chose car c’est du spectacle et ne doit pas être pris au sérieux… ce sont de simples chansonniers. 

Si vous êtes connus comme d’extrême droite, fascisante par définition, et que vous détenez des armes même avec un port d’armes, vous êtes passible d’une garde-à-vue de 96 heures pour prévenir tout danger de tuerie. Si vous vous appelez Merah et que vous êtes surveillé depuis des mois comme susceptible d’attentat par votre activisme religieux et vos voyages dans des camps d’entraînement, on attendra que vous fassiez acte de tuerie avant d’intervenir. 

L’Etat doit nous protéger certes mais il ne faut pas que l’on considère d’un côté les bons bénéficiant des indulgences et de l’autre les mauvais susceptibles de répression immédiate. On ne peut casser, agresser et taguer dans des mouvements de gauche et interdire des mouvements de droite. On ne peut faire passer des lois en force au mépris d’une grande partie de l’opinion publique et réprimer toute manifestation de mécontentement. 

Dans une France où l’on subventionne des mosquées, contrairement à la loi de 1905, où on les inaugure  et où l’on détruit des églises, dans une France où la laïcité modifie l’histoire enseignée pour convenir à une religion, dans une France où l’on modifie des lois sociétales sur le principe soixante-huitard selon lequel il est interdit d’interdire, dans une France où la liberté de posséder devient suspecte, dans une France où le drapeau de la faucille et du marteau peut être exhibé, comme tous les drapeaux des pays islamiques pour fêter la République, mais où le drapeau nazi est interdit (alors qu’il n’a pas fait plus de morts que le communisme soviétique), dans cette France la liberté d’expression devient à sens unique, celui de la soumission au pouvoir, celui des dogmes, celui de l’acceptation d’une immigration de peuplement, celui d’une perte de souveraineté de notre pays ! 

Liberté, liberté chérie ! 

Liberté de penser, de croire, de dire, d'agir ou de ne pas agir ! 

Dans une démocratie la Liberté de parole ne peut être reprise après avoir parlé. 

La Liberté n'a pas de prix, c’est pour cela qu’elle est toujours menacée ! 

Alors défendons-là ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

1 commentaire:

  1. Tres bien , on voit ou l on va,,,,,,
    Cordialement
    Thizy gilbert 42800

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