vendredi 3 mai 2013

Un an déjà de crise… présidentielle

Il y a un an que les français ont choisi un autre Président de la République sur un score étriqué mais surtout avec un apport substantiel de voix de français immigrés. Ces derniers ont salué bruyamment son élection dans une forêt de drapeaux français… mais non ! Etrangers ! C’était un aussi mauvais signe de départ que le Fouquet’s pour Sarkozy mais l’espoir avait été mis dans la tête des jeunes et ce pouvait être une bonne chose. C’est par eux que la France peut retrouver son dynamisme et sortir de la crise de 2008-2009.
 
Hélas le chômage a crû chez les jeunes à qui le Président avait promis du travail. En plus les dispositions prises pour diminuer ce chômage sont des mesures coûteuses, partiellement sur des contrats publics non indispensables, donc non pérennes. Elles sont une nouvelle mouture de recettes sociales anciennes. Le chômage ne peut diminuer qu’avec un retour de la croissance. Or l’année 2012 se termine dans la récession au quatrième trimestre et sur l’année avec -0,2%.


Les promesses dans ce domaine ne cessent d’être démenties. L’affirmation du déficit à 3%, affirmée et réaffirmée par Pierre Moscovici, s’est évaporée en 2013 pour faire place à une politique volontariste de relance avec un déficit à 3,7% du PIB. La ficelle est grosse quand on avait prévu un budget 2013 sur 0,8% et que l’on doit ramener la croissance à 0,1%, d’autant plus que le FMI prévoit une récession à -0,1%. Le Président fait croire à la diminution du chômage pour la fin de l’année. Il ne s’agit en fait qu’une façon de gagner du temps. A la fin de l’année on fera d’autres promesses.


Le mariage pour tous n’a fait que montrer que la démocratie n’était pas le souci de ce gouvernement comme du précédent, mais il a eu pour effet de diviser les français et de faire revivre des relents d’homophobie. Cette promesse de campagne tenue  a de plus ouvert la porte aux revendications suivantes de PMA, GPA et pourquoi pas de polygamie.


Par ailleurs les couacs ne cessent de se suivre et les divergences entre les ministres sont publiques comme des démonstrations d’une équipe mollement dirigée. La politique économique est ainsi une valse hésitation à l’image des droits de transmission des entreprises, décidés puis enlevés ou les augmentations des charges des entreprises insuffisamment compensées par le crédit d’impôt. On peut citer aussi l’hésitation entre austérité et relance sans qu’une ligne claire soit définie.


Ce Président a fait des promesses à Florange et à d’autres mais les usines ont fermé. C’est pourquoi il évite d’aller dans les grandes entreprises en difficulté comme à Sochaux en se contentant d’une petite municipalité jurassienne rurale. Ce président se cache, honteux, en espérant que la croissance viendra… grâce à l’Allemagne qui ne changera pas sa politique d’austérité. La France perd chaque jour de son crédit et sa voix pèse moins que celle du Royaume-Uni pour Angela Merkel.


Si le Président Sarkozy avait soulevé beaucoup de critiques dans notre pays, il était assez bien considéré par les étrangers et particulièrement en Europe. Ce n’est pas le cas pour François Hollande.  « Une grande chaîne de télévision américaine l’a récemment décrit comme un « lapin ébloui par les phares ». La presse britannique ou allemande ne sait plus si ce qui se passe en France est encore une mauvaise farce ou une tragédie. Et même les médias russes n’en reviennent pas de ce président qui est parvenu en quelques semaines à casser tous les liens que Nicolas Sarkozy avait recréés avec ce géant incontournable sur le plan géopolitique, énergétique et maintenant industriel. Même la presse marocaine l’a cloué au pilori après les gaffes qu’il a faites pendant un récent voyage d’État. Il n’y a guère qu’à Tombouctou que François Hollande soit populaire. »


Ce Président nous fait honte et appauvrit la France.


Il change et ne veut plus être le Président normal


Mais l’anormalité ne fut jamais une politique !


Claude Trouvé

Coordinateur MPF du Languedoc-Roussillon