samedi 1 septembre 2012

Les liens troubles du pouvoir politique avec l’OCI (1ère partie)

Certains de mes précédents articles ont été consacrés à l’organisation islamique en France, en Europe et dans le monde (Cf. La toile islamique sur le monde des 7-8,11 avril 2012). Un organisme dont la pression sur le monde est la plus efficace, je veux parler de l’OCI (Organisation de Coopération Islamique) qui a un siège permanent à l’ONU. Elle est la seule organisation au niveau supra-étatique et international qui soit à caractère religieux ! Elle regroupe 57 pays musulmans.


Le livre de Bat Ye’or, « Eurabia », montre clairement que ces pays de l’OCI n’ont pour seul but que d’imposer la Charia et l’Islam dans le Monde entier. Entre autres, elle décrit pas à pas les incidences du dialogue Euro-Arabe, les prises de positions, les accords entre l’Europe et l’OCI. On peut dire que depuis 1973, une collusion entre l’Europe et l’OCI s’est progressivement développée en même temps que l’augmentation rapide du nombre de musulmans en Europe.

Dans de nombreux pays d’Europe, une partie de la classe politique et les habitants eux-mêmes ont pris conscience du danger pernicieux de ces avancées qui font éclore des pressions pour l’application progressive de la charia comme l’ont recommandé les Frères musulmans. La Norvège, la France, entre autres, combattent toute velléité d’expression sur la montée de l’Islam dans leur pays. En France les statistiques ethniques globales sont interdites et il est même difficile de connaître le nombre de musulmans. Les propos sur l’Islam sont contrôlés et leur aspect de racisme, sans que cette notion ait été clairement définie, peut à tout moment être invoquée par des organisations comme SOS racisme ou le MRAP et vous conduire devant la justice sous le prétexte de discrimination.

A l’inverse les propos humanitaires, d’accueil et d’aide de l’immigration grandissent leurs auteurs. Les politiques sont de plus en plus permissifs et se tournent facilement sur cette réserve de voix. Les doubles nationalités France-Maghreb fleurissent dans les gouvernements et même à la tête du Sénat. Les drapeaux algériens pour saluer le nouveau président de la République finissent par être reconnus comme l’expression normale d’un nouveau peuple qui va nous enrichir de sa culture comme le clame Martine Aubry.

C’est dans ce contexte que les dérives s’accentuent même dans les discours de Laurent Fabius en l’honneur des ambassadeurs des États membres de l’OCI, invités au quai d’Orsay le 23 juillet 2012 en début de Ramadan. Il a donné une définition de la laïcité qui ferait sans doute se retourner Jules Ferry dans sa tombe, jugez plutôt :

« La France est, chacun le sait, une République laïque. Cela n’est nullement contradictoire avec le fait qu’elle éprouve respect et considération pour l’islam et pour les musulmans, bien au contraire. Je veux saluer en l’islam une religion qui enseigne la paix, la fraternité et la spiritualité […] Je n’ignore pas que la laïcité est quelquefois détournée et transformée en principe d’exclusion. Mais c’est un contresens. Le gouvernement appliquera donc à la lettre la laïcité et condamnera toute instrumentalisation négative de celle-ci, notamment comme pseudo-justification du rejet de l’islam. Nous veillons et veillerons à ne pas stigmatiser les musulmans de France, mais au contraire à leur témoigner le respect qui leur est dû.»

«  L’émergence d’une structure unifiée représentant les musulmans pour aborder les questions de culte a constitué un progrès. Le gouvernement souhaite que toutes ses composantes puissent travailler ensemble avec les pouvoirs publics afin d’apporter aux croyants le cadre leur permettant de pratiquer leur religion dans de bonnes conditions. Pour lutter contre les formes de repli ou contre l’extrémisme, il faut un islam adapté aux réalités des musulmans de France, qui souhaitent leur pleine intégration au sein de notre société. Le Ministère des Affaires étrangères est, bien sûr, prêt à vous aider à traiter les dossiers internationaux de l’islam de France. »

En 1905, après bien des combats politiques, la République décrète la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En 2012 on renforce les liens de celle-ci avec une religion encore minoritaire… au nom de laïcité. La laïcité est aussi le caractère des institutions, publiques ou privées, qui, selon ce principe, sont indépendantes du clergé et des Églises ; l'impartialité, ou la neutralité de l'État à l'égard des Églises et de toute confession religieuse. L’Etat ne doit pas défendre une religion quelle qu’elle soit !

Ce discours va plus loin encore et nous en reparlerons dans le prochain article car il affirme la volonté de la France de collaborer avec l’OCI au niveau international, en évoquant même la guerre contre le pouvoir légal de la Syrie. Ceci est d’autant plus choquant qu’au niveau de l’Europe de Bruxelles, une prise de conscience récente, réaffirme le danger de la charia comme nous le verrons.

Pour des raisons électorales et de politique extérieure

La laïcité est en train de vendre son âme

A une idéologie qui ne reconnaît pas

La primauté des lois temporelles sur les lois spirituelles.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon