dimanche 26 août 2012

L’Islam à la conquête de l’Occident… (4ème partie)


Nous avons pu mesurer à quel point l’histoire de l’Islam et la lecture statistique de ses deux fondements, le Coran et la Sunna, démontrent la détermination de l’Islam dans son combat politique et sa domination du monde par la persuasion ou le djihad. Les deux procèdent de la même volonté politique. Nous avons aussi pris conscience de notre incapacité de compréhension de cette évidence et du déni largement installé du danger que cela représente pour notre civilisation européenne.

Le multiculturalisme s’affiche comme une valeur humaniste que l’on peut abandonner sans un grand sentiment de culpabilité. Angela Merkel a eu une fois l’occasion de parler de l’échec du multiculturalisme, elle semble avoir parlé dans le désert des médias. Le multiculturalisme ne peut rien contre la demande de l'islam à toute civilisation de se soumettre. La culture de la tolérance s'effondre dans le visage de l'intolérance sacrée de l'éthique dualiste. Les intellectuels n’ont de réponse qu’en ignorant l'échec.

Le comportement de nombre délites pensantes et de politiques est identique à celui de la femme battue ou de l’enfant violé. L’aveu est très difficile, la violence engendre la peur, la honte et le déni. L'agresseur utilise la peur pour contrôler la victime. Pour quelle raison les journaux ne publiaient –ils pas la caricature de Mahomet ? Salman Rushdie a encore une condamnation à mort pour son roman. Quel artiste « en vue » crée une œuvre artistique sur l'islam ? La peur gouverne nos intellectuels et nos artistes.

De plus notre éthique occidentale, devenue « culpabiliste » depuis la décolonisation, nous incite à l’auto-flagellation permanente. Si le 11 septembre a eu lieu, si les ghettos fournissent la racaille et la montée de l’Islam, si l’immigration est si importante, si les femmes se font agresser par des musulmans pour leur tenue, si, si, c’est de notre faute. Nous ne sommes pas assez compréhensifs et agréables pour ces immigrés, en particulier musulmans, nous développons des attitudes racistes et non charitables.

En fait nous n’avons que ce que nous méritons. Le dégoût de soi est le mot d'ordre culturel de nos intellectuels et artistes. Nous sommes devenus intellectuellement malades et nous ne parvenons pas à un travail clair de notre pensée. Nous ne pouvons pas regarder notre déni. Nous ne pouvons plus ou nous ne voulons plus voir que l’islam politique a anéanti toutes les cultures qu'il a envahies ou dans lesquelles il a immigré. Le temps total pour l'anéantissement prend des siècles, mais une fois que l'islam est dans la place il ne manque jamais son objectif. La culture d'accueil disparaît et s’éteint.

L'Islam est un ennemi autoproclamé de tous les non-croyants. La doctrine est très claire sur ce que toutes les formes de la force et de la persuasion peuvent et doivent être utilisées pour nous conquérir. Autrement dit, si nous ne comprenons pas la doctrine de l'islam politique, notre civilisation sera anéantie tout comme la civilisation copte d'Égypte l‘a été. L'islam déclare que nous sommes les ennemis d'Allah. Dans notre tolérance, nous finirons comme les premières victimes de l'Islam, à savoir comme les Arabes polythéistes d'Arabie Saoudite qui sont devenus le Wahhabisme (une branche très stricte de l'islam) d'aujourd'hui, la culture la plus intolérante sur la terre.

A partir du moment où Mohamed a été chassé de la Mecque pour émigrer vers Médine, qui est devenue la cité sainte, à ce moment-là, l'islam a toujours lié le religieux au politique, le religieux au social. Religion et société sont devenues inséparables. Et ceci dure depuis 14 siècles. Toutes les sociétés musulmanes ont été des sociétés intégratives, globales, globalisantes, totales, totalisantes, pour ne pas dire totalitaires.

La liberté religieuse est un mythe, elle n'existe pas dans une société musulmane. La tolérance pour l'islam, c'est que vous êtes toléré comme citoyen de deuxième zone en tant que chrétien ou juif. Si vous êtes bouddhiste, ou hindouiste ou taoïste, vous n'êtes plus toléré. Vous êtes un kafir, c'est-à-dire un apostat et pour l’apostat c’est la mort. Il faut bien réaliser que le port du voile n'est pas simplement une question de pudeur, c'est un geste politique.

Ces valeurs que nous (l'Occident) avons conquises de longue lutte, sommes-nous prêts à les défendre ? Elles sont dans nos chartes, mais ces chartes peuvent changer. Elles changeront lorsqu'une majorité sera musulmane, et le changement sera radical. Elles changeront par le triple jeu de l'immigration, de la démographie et des conversions.

Si nous continuons comme aujourd’hui, il n’y a que deux issues possibles soit dans quelques dizaines d’années l’occident sera musulman ou bien il y aura dans les trente ans qui viennent une confrontation, une conflagration, une guerre civile qui peut nous libérer dans une Saint-Barthélemy de triste mémoire. Nous verrons dans le prochain article ce que nous livre l’actualité sur l'imminence du danger.

« Un jour des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Ils iront là-bas pour le conquérir et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de leurs femmes nous donnera la victoire ». Boumedienne, ancien président algérien, 1973.

Alors peut-être faudra-t-il chanter la Marseillaise de nos ancêtres :

« Ils viennent jusque dans nos bras,

Egorger nos fils et nos compagnes »

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon