vendredi 24 août 2012

L’Islam à la conquête de l’Occident… (2ème partie)


Nous avons vu dans la 1ère partie de l’article que le fondement de l’Islam est dualiste sans que nous puissions répondre sur sa véritable identité, religion ou idéologie radicale. Les systèmes dualistes ne peuvent être mesurés par les statistiques. Par exemple essayons, par les statistiques, de répondre à la question : quel est le véritable djihad, la lutte spirituelle intérieure ou le djihad de la guerre ?

Le Bukhari (le hadith) parle à plusieurs reprises du djihad. Dans son étude, le CSPI (Centre d’étude de l’Islam politique) a trouvé que, dans Bukhari, 97% des références concernent le djihad sur la guerre et 3% la lutte intérieure. C’est la réponse statistique sur l’Islam. Son interprétation par le musulman est celle-ci : « Est-il le djihad de guerre? Oui-97%. Est-il le djihad de lutte intérieure? Oui-3% ». Les deux sont vrais. Dans les débats sur l’Islam, les deux côtés de la dualité sont vrais, mais pour nous non, la réponse est liée au 97%.

Ce dualisme, si différent de la pensée logique occidentale, est une des grandes raisons de notre ignorance de la doctrine de l’Islam, comme nous le sommes de son histoire. La formation de nos policiers, comme aux Etats-Unis, a essentiellement pour but d’enseigner les bonnes attitudes pour ne pas offenser l’Islam. Pourtant nous constatons que l’Islam est quasiment dans tous les conflits, guerres civiles, massacres dans le monde, quels qu’en soient les motifs avoués ou cachés.

Quel responsable politique ou militaire, ministre, député, président de région, général, connaît en profondeur la politique, la doctrine militaire de l'Islam afin de planifier une stratégie ? Il n’existe pas de cours sur la doctrine politique islamique et son éthique. On se contente d’enseigner l'art islamique, l'architecture, la poésie, le soufisme, et une histoire glorieuse qui ignore les souffrances des mécréants innocents. Les enseignés se contentent de commentaires sur le Coran et les Hadiths sans se lancer eux-mêmes dans une étude approfondie des textes.

Un ami, qui a longtemps vécu dans des pays musulmans avec des responsabilités de renseignement, a dû relire plusieurs fois le Coran et la Sunna pour réellement déchiffrer le mode de pensée et la doctrine politique islamique. C’est une exception qui confirme l’ignorance générale. Pour un musulman la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier car hier c’était hier. La référence au futur c’est Allah et lui seul connaît la vérité de demain. Ce qu’il affirme aujourd’hui peut être différent de ce qu’il affirmait hier, les deux restent vrais une fois replacés dans leur contexte de temps.

Notre ignorance est basée aussi sur notre interprétation dichotomique de l’histoire. Quand l'Islam se répandit d'Arabie dans un monde en décomposition byzantine, les incroyants l'ont enregistré comme une invasion arabe. De même, l'invasion de l'Europe de l'Est l’était par les Turcs; l'invasion de l'Espagne l’était par les Maures. Le lien avec l’Islam n’apparaît pas.

Notre ignorance est aussi basée sur la peur. Depuis Mahomet, qui a tué tous les intellectuels ou artistes qui s’opposaient à lui, l’Islam fait peur. C'est la peur qui conduit la grande majorité des médias à ne pas réimprimer les caricatures de Mahomet, et non pas une certaine sensibilité imaginaire. La peur est une cause puissante de l’ignorance.

Mais au-delà de la peur il y a un recul psychotique dû aux fondements éthiques de notre civilisation. Nous avons créé la démocratie avec des hommes et des femmes politiquement égaux, ayant la même reconnaissance et les mêmes droits. Toutes les personnes doivent donc être traitées de la même façon, toutes croyances, religions, opinions, convictions confondues. D’ailleurs toutes les religions ont cette même éthique… sauf l’Islam. Au-delà donc de la peur est la prise de conscience que l'islam politique est profondément étranger à nous.

C’est ce que met en lumière le CSPI. « Le terme «être humain» n'a pas de sens à l'intérieur de l'Islam. L’humanité n’existe pas, il n’y a que la dualité du croyant et de l’incroyant. Regardez les déclarations éthiques trouvées dans le hadith. Un musulman ne doit pas mentir, tricher, tuer ou voler les autres musulmans. Mais un musulman peut mentir, tromper ou tuer un incroyant si cela favorise l'islam. »

C’est à partir de là que l’on va mieux cerner le fait que le monde ne peut que se soumettre à l’Islam ou disparaître, ce dont nous discuterons dans l’article suivant.

Nous sommes prêts à concevoir la guerre des mondes

Dans une vision futuriste de la conquête de l’univers,

Alors qu’à notre porte une autre éthique de conquête

Nous aveugle et nous combat depuis 1400 ans.

Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon