vendredi 10 août 2012

L'immigration... pour qui ? Pour quoi ?

Dans une période où la France va entrer en récession et où le chômage ne cesse d’augmenter on doit se poser la question de l’intérêt de l’immigration. Est-ce une nécessité de créer un « melting-pot » pour renouveler le dynamisme de notre pays ? Est-ce une impérieuse nécessité et un signe de démocratie aux yeux du monde ? Est-ce au nom d’un multiculturalisme bienfaiteur pour un nouveau rayonnement de notre culture ? Est-ce une nécessité économique ? Est-ce une nécessité démographique ? Autant de questions auxquelles il faut donner une réponse. Si l’une d’entre elles le justifie, il faut en tirer les conséquences bonnes et mauvaises.

Certains rêvent de l’Amérique des pionniers européens et de cet apport de population noire, hispanisante puis japonaise sur la côte ouest dans un « melting-pot » incessant. Ils y voient un signe de la force de cette nation qui règne sur le monde depuis plus d’un demi-siècle après la puissante Albion. Ce serait oublier que la criminalité y règne même après Al Capone, que le racisme blanc du Ku-Klux-Klan a engendré Martin Luther King et la révolte noire, et que cette nation amorce son déclin. Mais il est une force que cette nation a réussie, c’est que l’on est américain avant tout et que le drapeau étoilé inonde le pays. Cette diversité a de plus un lien très fort avec la religion biblique que l’on ne cesse d’évoquer dans tous les milieux. Ce sont deux aspects de cohésion qui manquent à notre pays où le patriotisme se limite surtout aux jeux sportifs et où la laïcité a repoussé la religion chrétienne dans le secteur privé.

La France se targue d’avoir été à l’origine des Droits de l’Homme et du Citoyen. Même si la nouvelle déclaration universelle s’éloigne de ses principes d’origine, elle se pare de la qualité de pays d’accueil et de pays fondateur de la démocratie. Ce dernier point d’ailleurs contestable ne suffit plus à la mettre au rang de première démocratie du monde mais, selon le classement de Reporters sans frontière, dans la catégorie des démocraties imparfaites. Nous avons perdu de notre rayonnement révolutionnaire aux yeux du monde et sommes devenus au mieux, sur ce point, une nation comme les autres.

L’immigration est-elle un réel apport enrichissant dans l’évolution de notre culture ? Rien ne le montre vraiment, à moins que l’on considère le Rap, comme tel. On assiste plutôt à une juxtaposition de cultures où la culture arabe cherche progressivement à s’imposer, aidée d’ailleurs par l’Etat, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Cette aide se concrétise entre autres par la création de centres culturels et l’apprentissage, encore facultatif, de l’arabe dans les écoles et lycées. Par ailleurs notre civilisation présente plutôt les marques d’une régression, en particulier sur les valeurs morales et culturelles.

Pour ce qui est de l’apport économique, le bon sens suffit, en dehors de tout calcul économique, pour imaginer qu’une immigration qui ne trouve pas de travail ou qui le prend à la population indigène ne peut globalement apporter un essor économique. On parle de l’effet de levier sur la baisse des salaires qu’entraîne l’utilisation de la main d’œuvre clandestine soit comme un bénéfice sur les coûts de production soit comme un recul social. On ne peut en tous cas raisonnablement justifier celle-ci par un apport illégal. Par contre les aides diverses dont la CMU et l’AME pèseront de plus en plus au fur et à mesure de l’augmentation du chômage et de l’apport migratoire.

Les gouvernements se targuent de notre évolution démographique en stigmatisant l’Allemagne qui nous le rend bien sur la santé économique. Penser que l’on va payer les retraites grâce à une croissance démographique c’est jouer la politique de l’autruche en pariant sur une croissance économique accompagnée du plein emploi. A cause de notre insuffisance industrielle la croissance démographique ne fait qu’aggraver le nombre de chômeurs.

Mais la croissance démographique porte en France un autre aspect encore plus important. Elle est le résultat de la population importée depuis une trentaine d’années à 60% musulmane. Cette population, à taux de fécondité élevé, est loin d’être toute intégrée et même la jeune génération n’en a plus envie. Elle salue le nouveau président de la république avec les drapeaux de pays arabes, ce qui est le signe révélateur de la non-intégration. Elle porte une autre culture où l’islam se réfère à la charia et aux hadiths et donne la primauté à la religion sur les lois de la république en cas de conflit voire même à la place. La croissance de ses exigences en fait désormais une immigration de peuplement alors que le taux de fécondité des autochtones ne permet plus le remplacement des générations.

Alors l'immigration... pour qui ? Pour quoi ?

L’immigration et le multiculturalisme sont un vœu politique de la gouvernance mondiale qui tend à détruire l’identité des nations et à les asservir par la dette. Elle est aussi le vœu religieux d’une mouvance islamique qui, suivant les préceptes du Coran, veut unifier le monde musulman, rétablir le Califat et inonder le monde. Elle n’est donc qu’un mal nécessaire dans certains cas où le pays ne sait pas subvenir à ses besoins et où il peut entrouvrir sa porte à des humains que l’on persécute. Ne pas la contrôler c’est comme boire plus que de raison. On sombre dans le caniveau puis on en meurt. Veiller à assurer au pays une démographie au moins constante est un devoir politique qu’une politique familiale remplit mieux que l’apport migratoire.

Dans vingt ans au rythme actuel le pays ne se reconnaîtra plus,

La culture du pays des Lumières et de la Révolution aura disparu,

La République sera morte dans un conglomérat économique

Et une religion porteuse d’une culture régressive.

La liberté sera celle de la soumission.

Claude Trouvé
Coordonnateur du MPF Languedoc-Roussillon