samedi 5 mai 2012

Un vrai risque de dictature de gauche !

Fin juin, nous risquons donc d’avoir le parti socialiste qui contrôlera la Présidence, le Sénat, l’Assemblée nationale, tous les conseils généraux, toutes les régions sauf une, tous les médias, tous les syndicats etc., et tout cela sur fond de crise financière s’aggravant de jour en jour.

La France serait donc contrôlée par un seul parti, violemment anticapitaliste et encore plus violemment anti financier. Mais il est de plus en plus probable que nous allons vivre une situation qui, sur le plan financier, fait référence à ce qui s’est passé en 1939/40, pendant la drôle de guerre, rien ne bougeait et tout semblait normal. Et puis, en juin 1940, tout s’écroulait en quelques jours.

François Hollande effraie le monde financier et son élection éventuelle serait le chiffon rouge qui déclencherait sa perte de confiance. Or nous ne pouvons payer les fonctionnaires pendant l’été sans emprunter. Donc le mois de juin est le test que nous risquons de rater si l’on ne trouve plus d’acheteurs de nos obligations d’état ou si les taux atteignent 4% ou plus. Le gouvernement à peine en place va devoir affronter une situation à risque crucial.

Par ailleurs la victoire de Hollande ferait, dans ce cas, exploser la droite UMP quelques semaines avant les législatives. Les députés UMP sans chef,  devraient passer des accords avec le FN dans de nombreux cas. Le nombre de députés FN risquerait alors de dépasser le propre poids de ce parti. L’Assemblée nationale prendrait une couleur rose-rouge majoritaire par l’effet d’entraînement de la victoire présidentielle. Mais d’une part les électeurs de Mélenchon feraient élire un nombre important de députés qui constitueraient un groupe et d’autre part le FN peut en faire de même.

Ce serait donc une situation paradoxale où le gouvernement serait obligé de composer à l’intérieur même de la gauche, sur des visions différentes de l’Europe, pour faire face à des dangers imminents demandant de faire entendre la voix d’un gouvernement fort. Mais dans le même temps fin juin, nous risquons donc d’entrer en dictature de gauche.

Il n’est pas exagéré de dire que cette élection peut être historique et, qu’en cas de victoire de Hollande, les français vont devoir revoir, dans les mois qui viennent, leur clivage gauche-droite devant une situation de pré-faillite qui s’annonce. Il serait alors encore plus difficile à un gouvernement de gauche de contrôler les masses populaires qui seraient directement atteintes par l’austérité, encore beaucoup plus drastique qu’annoncée, qui va leur être imposée. D’autant plus que la population de la « diversité », qui a donné ses voix, ne va pas manquer de se faire entendre pour réclamer un juste retour, relayée par le Front de gauche et les cadres du parti socialiste proches de Martine Aubry.

La dictature de la gauche risquerait cependant d’être un point de blocage à toute évolution pacifique du bipartisme vers la discussion entre les fédéralistes et les patriotes, entre les multiculturalistes et les défenseurs de la culture française et laïque. Le risque d’affrontements violents ne serait donc pas exclu lorsque le voile, mis sur les dangers devant lesquels la France se trouve, va brusquement se déchirer et que les évènements vont se dérouler à une incroyable vitesse.

De toute façon la France de juin 2012 sera vraiment très différente et des temps difficiles nous attendent pour que la France retrouve son chemin. Y parvenir sera encore plus difficile avec la dictature de gauche, le prix à payer plus lourd mais il ne nous sera pas épargné de payer notre « dette » quelle que soit la tournure des évènements. Les français ont toujours retrouvé une raison de se battre quand les temps étaient difficiles et c’est cette capacité qui seule peut lui redonner le lustre auquel elle a droit en tant que cinquième puissance du monde.

Cessons le débat stérile gauche-droite

Combattons la dictature

Accrochons-nous au patriotisme

De la République Une et Indivisible.

Claude Trouvé