dimanche 22 janvier 2012

La montée de la provocation islamique

Au fur et à mesure que le nombre de musulmans progresse en France les manifestations de leur volonté de non-intégration se multiplient. Il ne faut pas jeter l’opprobre sur ces femmes qui défient la loi en portant le niqab. Ce qui est en cause c’est notre politique d’immigration et d’assimilation. Ce qui se passe actuellement va se développer dans les années à venir. Les jeunes générations sont désormais poussées à refuser l’intégration. Un plan parfaitement établi et concerté avec l’Europe se déploie pour faire accepter aux peuples européens  le multiculturalisme.

La présence de l’OCI au sein de l’ONU par sa cinquantaine de pays musulmans influe sur la politique mondiale. La richesse pétrolière des pays arabes leur permet de financer les mosquées, les écoles musulmanes, les formations d’imam, les centres culturels, les associations musulmanes. Le Qatar dispose, avec sa chaîne satellite Al Jazeera, d’un moyen puissant de communication avec tout le monde musulman. Elle est écoutée en langue arabe par 40 millions de téléspectateurs chaque jour. Il en existe une version anglaise pour l’Amérique du Nord et l’Asie du Sud.

Ce sont tous des moyens d’influence sur la jeunesse pour le maintien de celle-ci dans la culture et la religion musulmane. Le strict respect de la charia prime sur celui des lois occidentales et rend alors l’intégration difficile et l’assimilation impossible. C’est le but recherché. Cette jeunesse ne peut accepter les lois de la république qui ne respectent pas leur façon de vivre le quotidien strictement encadré par le Coran et les règles de vie qui en découlent.

Le port du niqab est une provocation claire puisqu’il n’est nullement imposé par la charia mais c’est un moyen de montrer que cette culture veut s’imposer.  Elle fait savoir que toute restriction à ses pratiques est une atteinte à la liberté de vivre dans cette religion. Nous entrons dans un processus de rejet de la civilisation occidentale par l’introduction de pratiques nouvelles dans notre vie quotidienne qu’il nous est demandé d’accepter.     

N’oublions pas que la population musulmane, qui approche les 5 millions en 2011, augmentera dans les cinq années qui viennent entre 2,2 et 2,8 millions selon que l’on arrête ou non l’immigration. Pour les trois quarts, cette population croît tout simplement par sa fécondité très supérieure (2,4) à celle des français de souche (1,6). Lorsque nous dépasserons les 10% de musulmans dans la population en 2016, soit 7 à 7,7 millions d'entre eux, les revendications de la population seront toutes autres et leur poids sur les politiques et les médias seront en mesure de bouleverser la vie politique, la législation et la vie quotidienne des français.

Nos villes de la France profonde ne sont pas à l’abri de ces manifestations de refus d’intégration. Les deux faits divers ci-dessous à Aussillon dans le Tarn en sont un témoignage publié dans la presse. Ils font suite à une affaire de ce genre jugée au tribunal de Béziers.

« Déjà verbalisée le 24 novembre dernier pour port de niqab sur le marché d’Aussillon, une Castraise aurait récidivé le 14 janvier dernier vers 14 h, marchant voilée sur le trottoir du Cours René Reille, dans le centre-ville de Mazamet. Les policiers alertés ont eu du mal à établir avec certitude qu’il s’agissait de la même personne que celle verbalisée en novembre. Invitée à ôter sa tenue noire où seuls les yeux étaient visibles, la jeune femme a tout d’abord refusé avant d’obtempérer pour une vérification d’identité. S’en est suivi un échange verbal qui lui vaudra une comparution au Parquet de Castres le 5 mars, en plus de la récidive.

Convoquée en fin de semaine au commissariat, la jeune femme est arrivée et repartie en infraction avec la législation sur le port du voile

Cette affaire s’ajoute à une autre, semblable, survenue début décembre boulevard de la Maylarié à Aussillon. Une jeune femme de 20 ans avait été verbalisée par les policiers pour dissimulation de son visage sur la voie publique. Ce jour-là, les forces de l’ordre avaient du agir face à l’interposition du mari. D’où une deuxième procédure correctionnelle, cette fois à l’encontre du mari, pour incitation à agir sous la contrainte. »

Le port du niqab ou de la burqa n’est plus autorisé dans la rue, les jardins publics, les gares, les commerces ou les mairies, depuis la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage.

Notre pays est confronté non seulement à un problème d’immigration

mais plus encore à un problème d’assimilation !

Claude Trouvé