vendredi 2 septembre 2011

France, qui es-tu ? Où vas-tu ?

Il est bon d’être à l’écoute de ceux qui ont un regard sur la France d’aujourd’hui, de ceux qui l’aiment, de ceux qui l’ont toujours défendue, de ceux qui l’enrichissent de leurs pensées, de leur art et de leur labeur, de ceux qui imaginent la France de demain mais aussi de ceux qui la voient avec les yeux du passé. Le texte qui va suivre m’a été communiqué, je vous le transmets pour une réflexion de week-end car il m’a ému par ses accents désespérés, ceux d’un amoureux de son pays.

Claude Trouvé

« Le cri du cœur d'un officier » (Transmis par une militante)

« J’ai 80 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme officier dans cette Armée française qui a été tant vilipendée par la gauche et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où M. MITTERRAND a été élu président de la République, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses partisans et calmer leur antimilitarisme inné.

Ne m’étant pas engagé pour faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et, si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été matériellement malheureux.

Les semaines de travail étaient longues sans « 35 heures ni RTT » ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps.
C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment.

Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça.

 Au soir de ma vie, je suis fatigué.

Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec des gens qui n’ont pas mon éthique de travail.

 Je suis fatigué de constater qu’en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant.

 Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait de faire, depuis longtemps.

 Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de la majorité des personnes concernées.

 Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs. Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc.,

et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France.

 Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des Juifs que l’Iran.
 Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité.

 Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour « l’honneur familial », les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents peut être tué.

 Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous, on prêche la guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne « croit pas », en même temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces conditions.

 Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ;

 Je suis fatigué d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent même l’histoire.

 Je suis fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus un immigrant mais un colonisateur.

 Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une injustice vis à vis des individus « ordinaires ».

Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation, et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction d’églises et synagogues.

 Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2 parce que c’est «  bon pour la planète », alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant parce qu’elle refuse le « nucléaire », va augmenter ses émissions car il faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de vent, c’est à dire environ les deux tiers du temps.

 Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous ;

et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l’opposition.

 Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces affidés de tous les « SOS racismes » que ne concerne pas le racisme anti blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez nous, c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que leur démence, que nous, nous subissons et tolérons.

 Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les avait devancées de quatre siècles).

 Je suis fatigué des Français que je croise ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux.

Par contre je suis heureux d’avoir 80 ans. Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais, je plains sincèrement mes descendants. »

Note : l'idée de ce texte, dans sa forme, m'a été donnée par un texte d'un Américain, Robert A. Hall, qui est semble t-il dans un état d'âme comparable au mien vis à vis de son pays.

Rien ne paraît plus vrai que tous les cris du cœur

Rien ne paraît plus vrai que ceux polis par l’âge

Rien ne paraît plus vrai que lire en un message

Les mots, larmes de sang, émis par la rancœur.

Jacques Ouvert