mercredi 10 août 2011

L’échec du multiculturalisme en Grande-Bretagne… et ailleurs

Les évènements d’affrontements avec les forces de l’ordre, les pillages et les destructions que vit ces jours-ci la Grande-Bretagne sont la simple conséquence d’une politique récente d’austérité et du choix du multiculturalisme de la Grande-Bretagne depuis quarante ans. La ghettoïsation, la non-intégration, le travail clandestin du terrorisme islamique international, le chômage, la création d’élites islamiques formées dans les universités et un démarrage brutal d’une politique d’austérité ont formé un mélange explosif. La Grande-Bretagne découvre une nouvelle fois leur effet dévastateur et contagieux dans les grandes cités.

Que l’on ne vienne pas nous dire qu’il ne s’agit que de voyous qui ne respectent plus l’état de droit et tombent dans la barbarie. Un tel déchaînement implique aussi forcément la communauté musulmane. Qui a oublié le 3 janvier 2009 où des policiers britanniques ont été humiliés par une manifestation de fanatiques musulmans soutenant le Hamas, envoyant le message terrible d’un pays incapable de faire respecter ses forces de l’ordre ?
 
David Cameron, le nouveau premier ministre, le 5 février dernier, admettait l’échec du multiculturalisme dans son pays. «Avec la doctrine du multiculturalisme d’État, nous avons encouragé les différentes cultures à vivre des vies séparées, séparées les unes des autres et coupées de celle de la majorité. Nous avons échoué en ne proposant pas une vision de la société à laquelle ces communautés auraient pu se sentir appartenir. Nous avons toléré des communautés pratiquant la ségrégation et se comportant de manière totalement opposée nos valeurs.»

La non-intégration d’une grande partie de l’immigration, cultuellement différente des britanniques de souche, a favorisé l’implantation d’un terrorisme islamique haineux. De nombreux évènements en sont la preuve depuis quelques années.

« Londres et la Grande-Bretagne hébergent de nombreuses organisations islamistes ayant des liens avec Al-Quaida. L’organisation Hizb ut-Tahir, qui a été interdite dans les pays islamiques, a son siège à Londres. Le mouvement Tablighi Jamaat a son siège à Dewsbury, dans le Yorkshire (nord-est de l’Angleterre). La mosquée de la ville a été fréquentée par Mohammed Sidique Khan, principal responsable de l’attentat de Londres en juillet 2005. Le groupe al-Muhajiroun, basé à Londres, et préconisant l’instauration d’un régime islamique, a dirigé des camps clandestins d’entraînement au terrorisme situés dans diverses régions du Royaume Uni. » (Riposte laïque)

Angela Merkel a eu le courage et la lucidité de l’annoncer publiquement « Le multiculturalisme est un échec en Allemagne ». En France on se l’avoue mezzo voce dans les sphères gouvernementales et on brandit une politique de restriction de l’immigration. C’est déjà trop tard pour être suffisant. De plus on recule constamment devant les demandes des musulmans en particulier. J’ai eu l’occasion de montrer dans un article précédent, à base de données minimalistes, que la natalité des cultures importées était nettement supérieure à celle des autochtones, d’ailleurs en en-dessous du seuil de renouvellement des générations.

Comme pour la représentativité des partis politiques, il y a des seuils fatidiques. Pour les musulmans celui des 5% est largement dépassé en 2011 mais les 10%, voire plus, le seront aussi certainement en 2015. Alors le poids de cette culture sera suffisant pour s'imposer dans toute la vie de notre pays comme cela s'est passé dans d'autres pays de la planète.

L’expansion de ces cultures est inévitable sauf… une véritable politique d’intégration alliée à un contrôle strict des entrées sur notre territoire et à un sévère et rapide tri des « sans papiers », qui ne sont ni plus ni moins que des clandestins ! L’immigration pour raison politique s’en trouvera réduite à son minimum et le reste correspondra à nos besoins réels. Les permis de séjour attribués et suivis d’un regroupement familial ne doivent pas permettre en plus d’en profiter pour faire naître des enfants sur le sol français !


Cette porte d’entrée doit être fermée. Même un besoin de main-d’œuvre ne peut justifier une politique laxiste sur ce point. La création de français par simple naissance sur notre sol ne peut assurer de lui-même leur intégration lorsqu’ils sont dans des familles de culture différente et elles-mêmes non-intégrées. Ces enfants sont soumis à un choc des cultures entre leur milieu familial et l’école. C’est la famille que l’on doit intégrer, par des actions d’ensemble et non s’affubler nous-même des stigmates d’une culture importée.

C’est une véritable politique d’intégration qui peut alors permettre de résoudre progressivement le risque d’explosion sociale. Les immigrés sont là et vont multiplier leur nombre inexorablement. Il faut une politique d’intégration dès l’enfance. L’école et les parents sont les premiers acteurs. L’apprentissage du français et des bases de notre culture sont le lot de l’école laïque et de l’état mais toute la famille doit y être associée. Cette culture musulmane est une culture de groupe, on extrait difficilement un individu du groupe si celui-ci le retient.


L'immigration musulmane doit être traitée différemment de l'immigration globale. Nous sommes en présence d'une culture différente. L'intégration ne se décrète pas. Il faut deux volontés qui convergent. Or la situation est devenue radicalement différente. Une minorité active et déterminée parmi les islamistes refuse l'intégration et mobilise de plus en plus les jeunes.

Il faut cesser les « accommodements raisonnables », comme le disent les Belges, car ce ne sont que des « accommodements déraisonnables » si l’on veut tendre vers l’intégration. Ils ne font que maintenir cette population dans sa propre culture et diminue leur envie d’intégration. Nos reculs, en particulier à l’école, sont suicidaires. On ne raye pas Clovis et tout ce qui peut être désagréable à lire ou à entendre touchant une religion dans les manuels de l’histoire de France.

Quand on a choisi de vivre en France on n’impose pas ni son culte, ni sa culture aux autres. Philippe De Villiers  l’a très bien exprimé par cette phrase « C’est à l’Islam de s’intégrer aux français et non à ceux-ci de s’intégrer à l’Islam ». Il faut intégrer ces immigrés pour qu'ils parviennent au stade de l'assimilation, celui où les différences ne portent pas sur la véritable appartenance à un pays qu'on aime et dont on a épousé l'histoire et les mœurs.

Cette règle vaut pour tous les pays européens et on voit en Grande-Bretagne les effets de la politique du multiculturalisme traduite en juxtaposition des communautés. Les Travaillistes estimaient qu’il fallait tenir compte des différences entre les individus car les ignorer et insister sur l’uniformité du traitement conduirait à l’injustice, à l’inégalité et à la discrimination.

C’est sous leur impulsion que : « Une panoplie de mesures furent prises afin d’éliminer les obstacles au multiculturalisme. On accepta le port de signes et vêtements religieux au travail. On modifia les programmes scolaires, qui cessèrent de mettre l’accent sur l’Histoire et la culture de la Grande-Bretagne en faveur d’un saupoudrage de notions superficielles sur les différentes cultures et religions. Les effets délétères se font ressentir aujourd’hui. Les jeunes n’ont ni connaissances solides ni sentiment d’appartenance à une nation, ayant été injustement privés d’un riche héritage que l’école doit pourtant transmettre. » (Rosa Valentini).

Le débat sur le coût ou non de l'immigration est largement dépassé, il s'agit avant tout d'un problème sociétal. Il faut cesser de croire que limiter l’immigration résoudra ce problème de société, une immigration importante d’une culture différente est déjà présente dans notre pays et ne cessera pas de procréer plus vite que les autochtones d’une culture différente. Ils sont là dans nos pays d'Europe. Ou nous les intégrons ou nous allons nous y dissoudre.

Comme ce 10 août est encore un jour de vacances pour beaucoup d'entre vous et qu'en France tout finit (finissait ?) par des chansons, je vous livre une chanson significative d'un groupe rap "français".

Le groupe 113
Extrait de leurs chansons
j' crie tout haut : " J'baise votre nation "
L'uniforme bleu, depuis tout p' tit nous haïssons
On remballe et on leur pète leur fion.
Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser.
Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France.

 

La limitation de l’intégration ne suffit pas,

une vraie politique d’intégration « raisonnable » est urgente,

sinon l’Europe entière va s’enflammer !