mardi 5 juillet 2011

Pour Juncker, la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté

Après le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide internationale de 12 milliards d’euros pour la Grèce au cours du week-end, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prédit que le pays sera confronté à de sévères limitations de sa souveraineté, comparant la situation d’Athènes à celle de l’Allemagne de l’Est après la réunification.
Dans un entretien publié dimanche dans le magazine allemand Focus, M. Juncker explique que « la souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte » en raison de « la vague de privatisations à venir » d’un montant de 50 milliards d’euros. « Il serait inacceptable d’insulter les Grecs mais il faut les aider. Ils ont dit qu’ils étaient disposés à accepter le savoir faire de la zone euro », a observé Jean-Claude Juncker.

Publié sur Gaullisme.fr

Ces propos illustrent parfaitement ce qui attend les pays européens dont la dette atteint 90% du PIB ou les dépasse. De plus ces pays aggravent chaque année la dette de l'année précédente. En ligne de mire le Portugal, l'Espagne, l'Italie et bientôt les pays encore protégés comme la Grande-Bretagne et la France. L'Irlande essaye de s'en sortir en s'affranchissant des règles communautaires sur l'imposition des sociétés... Autrement dit seul l'abandon des contraites imposées par Bruxelles et Francfort peuvent laisser de l'espoir à une nation en perdition.

L'abandon des pouvoirs régaliens est une défaite en rase campagne et l'assurance d'un dépouillement au profit d'un pouvoir aveugle dont l'objectif est à terme la gouvernance mondiale. L'Europe de Bruxelles en est un des paliers. Le MPF, derrière Philippe de Villiers, s'y opposera de toutes ses forces. 


Claude Trouvé