samedi 16 juillet 2011

C'est pas joli JOLY

Pendant cette période de vacances on aurait plutôt envie de rire mais on peut aussi parler de choses graves avec le sourire.


Avant de faire la suite du précédent article sur l’immigration, l’actualité nous sert un sujet de réflexion sur elle et sur l’identité française avec une candidate à l’élection présidentielle. Lancer sciemment une phrase pour faire un « buzz » dans les médias n’est déjà pas très reluisant mais néanmoins commun dans le monde politique. Par contre mettre au rencart le symbole que représente le défilé militaire du 14 juillet est un reniement de ce qui représente l’une des valeurs essentielles de notre identité nationale.


Mme Eva Joly est sans doute française par sa carte d’identité et par son engagement dans sa vie professionnelle sur sa terre d’accueil mais elle n’a pas encore atteint le stade de l’assimilation. Celui où l’on a fait soi toute l’histoire de ce pays et toutes ses valeurs et traditions, celui où tous les français, qui étaient là avant vous, vous considèrent comme des leurs sans distinction aucune.



Elle a sans doute conforté des voix des tenants du multiculturalisme aveugle mais elle a perdu une occasion de se faire considérer comme une française à part entière… elle n’est qu’intégrée pas plus !


Il est inutile d’insister sur le côté morbide et honteux de cette déclaration alors que six de nos soldats viennent de mourir sur un théâtre d’opération de nos armées. On peut discuter du bien-fondé de notre participation dans les conflits où nous sommes engagés mais on ne peut pas masquer, par des propos déplacés, le recueillement nécessaire devant des familles en deuil.


Les français se sont battus en Norvège à Narvik pour la libération de son peuple d’origine. Le Commandant d’Etat-major de réserve que je suis sait que si l’on veut la paix, il faut préparer la guerre « Si vis pacem, para bellum ». Cette vigilance doit toujours être dans la tête de nos concitoyens et dans celles de nos écoliers, nos lycéens et nos étudiants si nous ne voulons pas disparaître un jour sous la botte d’un occupant né à l’intérieur ou venu de l’extérieur.


Le 18 juin 1940 le général De Gaulle appelait à la révolte. Le 19 des bretons prenaient la mer sur leurs bateaux de pêche. La mer était mauvaise et certains n’ont jamais atteint les côtes anglaises. D’autres sont morts lors du débarquement. La plupart ne sont pas revenus au pays. C’est cela que le 14 juillet met dans nos têtes, l’esprit de résistance que nos anciens ont eu et qui font que l’on doit célébrer cette fête par un défilé militaire et inculquer à nos enfants ce que nos morts nous ont appris.


Claude Trouvé